novembre
2005
Servant à désigner les applications riches du Web, le terme « Web 2.0″ est très à la mode même s’il ne représente rien de concret… Il est principalement utiliser pour les sites web qui utilisent la méthode AJAX pour dynamiser l’affichage du contenu de leurs pages. C’est en partie l’origine du succès de GMail qui l’utilise massivement…
Et depuis, on a vu débarquer (entre autres) un grand nombre de portail personnalisable à sa guise, véritable aggrégateur RSS/Atom en ligne. Je vous avais déjà parlé de Netvibes (créé par des français), mais il ne faut pas oublier Mon Yahoo!, l’Accueil personnalisé de Google, ni Microsoft qui double la mise avec start.com et live.com beta…
Pourtant cela n’a rien de nouveau, car la plupart des technologies utilisées existait déjà en 1999 lors de la sortie d’Internet Explorer 5.0 puisque AJAX est basé sur l’objet XMLHttpRequest inventé par Microsoft.
Alors pourquoi avoir attendu autant de temps ? Principalement parce qu’à l’époque Internet Explorer 5.0 n’était pas très répandus et que la grande majorité des utilisateurs étaient toujours sous Internet Explorer 4.0 ou Netscape 4.7, et que cela interdisait donc son utilisation dans des portails grand public et s’est limité à quelques démos…
Aujourd’hui cette technologie est supporté par la plupart des navigateurs, que ce soit la suite Mozilla, Firefox, Opera, Netscape, Konqueror, ou Safari (et j’en oublie sûrement), et les anciens navigateurs se font rares… Et on se retrouve dans le même cas, sauf que ce n’est plus Internet Explorer qui mène la danse mais les navigateurs dit alternatif… En effet Internet Explorer a pris un grand retard sur ses concurrents…
En effet, la plupart de ces navigateurs ont déjà commencé à implémenter les spécifications des CSS3 alors qu’elles ne sont pas finalisées, ainsi que d’autres technologies standardisées par le W3C tels que SVG ou XForms qui permettent respectivement de créer des graphiques vectoriels et des formulaires améliorés… mais également d’autre tels que Canvas afin de déssiner dans un tableau blanc…
Le principal avantage des ces nouvelles fonctionnalités par rapport à des technologies tel que Flash vient du fait qu’elles sont entièrement manipulable via Javascript et qu’on peut donc facilement les combiner entre elles au sein d’une application web…
Bien entendu il faudra attendre que ces technologies se généralisent pour les voir exploiter à grande envergure…
Alors c’est pour quand le Web 3.0 ?
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Je suis d’accord pour affirmer que c’est n’est pas une révolution technique mais il s’agit d’une révolution de conception, notamment de la gestion des données ainsi que de l’interaction avec l’utilisateur.
Je suis loin d’être un spécialiste mais j’ai trouvé cet article interessant http://www.oreillynet.com/lpt/a/6228.