Julien Pauli DevPHP blog

27
octobre
2008

Améliorer les performances : le cache HTTP

Un article de doctorrock Comments

HTTP existe depuis longtemps, 1991. Il a évolué depuis.
D’abord en version 0.9, il n’offrait qu’une méthode possible : GET (interrogez Google en 0.9, vous recevrez une erreur 400 …)
La version 1.0 apparue en 1996 rajoute les méthodes HEAD, POST, et aussi plein de fonctionnalités concernant la mise en cache des ressources.
HTTP 1.1 est la dernière version (l’actuelle). Apparue en 1999, cette version du protocole a introduit le pipelining (réutilisation de la connection TCP pour plusieurs requêtes HTTP), la négociation de contenu et la segmentation des réponses.

Nous avons à disposition un protocole simple, lisible et compréhensible, intelligent et notamment capable de gérer le cache.
Lorsqu’une application monte en charge, sa scalabilité peut dépendre du cache HTTP, or beaucoup de développeurs et/ou d’administrateurs n’ont aucune idée de son fonctionnement, et des fois ignorent tout simplement jusqu’à son existence.

En plus d’être un comble, c’est grave, car la compréhension et la maitrise de HTTP c’est la compréhension et la maitrise du Web en général (Web != Internet pour rappel).
PHP lui même gère HTTP de manière très précise, mais laisse aussi le développeur gérer ses en-têtes, et notamment toutes les questions de mise en cache, essentielles de nos jours.

Savez vous ce que signifient « last-modified », « expire », « etag », « if-none-match », « if-modified-since », « pragma » … ?
Des curieux ont-ils déja plongé leur tête dans http.c de Apache, ou son répondant sur le dépot de Mozilla concernant Firefox ? Vous devriez.

Je suis d’accord que la RFC2616 est assez pénible à lire, mais Ô combien intéressante.
Aussi, il existe des livres concernant HTTP (pas en Français) et ce billet blog est ici pour dire qu’il existera bientot un tutoriel complet sur le sujet, que j’ai pris la décision d’écrire