janvier
2011
Cela fait désormais un mois que je suis sous OS X et je vais un peu faire le bilan de ce changement d’habitude.
Le passage de Windows 7 à Mac OS X s’est fait sans de grosses difficultés. Premièrement parce que j’avais envie de découvrir ce système, et deuxièmement parce qu’OS X fait tout pour que la machine soit prête à l’emploi dès le premier allumage. Troisièmement, parce que j’ai quand même des connaissances dans ce domaine que n’ont pas forcément l’utilisateur lambda (sans prétention aucune de ma part).
Après un mois d’utilisation de ce système, j’en tire un constat positif. La machine n’a pas planté UNE SEULE FOIS. Que ça soit en bureautique classique, en traitement plus lourd, ou en jeu, le système ne semble jamais se laisser déborder et est d’une stabilité étonnante. Bien entendu, lors de traitements, la machine est plus lente mais elle ne tombe jamais dans la fatigue complète que j’ai connu sous Windows.
Point positif également : l’intégration du contenu. Bien que Windows ait progressé sur ce point avec des bibliothèques et un dossier personnel (pas très intuitif au départ), Mac OS X reste facile à appréhender par l’architecture très UNIX-like des dossiers. Cela est confirmé du côté logiciel. Vos données sont directement exploitables par les logiciels fournis et cela renforce l’impression d’avoir à faire à un OS abouti et non à un OS et des briques logicielles ajoutées derrière. Pour la musique, iTunes est très bien intégré et démarre en quelques secondes. Pour vos films QuickTime s’en charge et les photos c’est Aperçu. Certes sous Windows tout est pareil mais sous OS X il ressort une rapidité et une intégration qui n’est pas présente sous Windows, du fait que Microsoft ne conçoit pas les programmes permettant de lire les formats de fichiers usuels, contrairement à Apple. Une fois la machine déballée, tout est lisible – sous Windows il faut installer et si ce n’est pas fait, associer le format de fichier à cette application. Question ergonomie, je dois avouer que les raccourcis claviers m’échappent encore un peu. A part le fameux CMD+Q ou CMD+MAJ+H, je n’en connais que très peu et je tâtonne pour les trouver. Je les trouve parfois plus complexes que sous Windows mais cela n’est qu’une question d’habitudes.
Pour ce qui est des points sur lesquels j’ai encore des efforts à faire et/ou je ne suis pas convaincu, il y a le système de taille des fenêtres. Habitué à Windows où l’on redimensionne comme l’on veut les fenêtres (ce qui est possible sous OS X), j’ai longtemps râlé contre ce système en apparence très débile de fenêtre qui ne voulait pas prendre toute la taille de l’écran. En réalité, la fenêtre s’adapte exactement au contenu qui est présent dedans. Elle s’agrandit en fonction du texte par exemple pour une page web, ce qui fait que l’on ne constate aucune perte d’espace d’affichage, tout est optimisé pour que même un petit écran soit exploitable de manière intelligente dans son moindre pixel. Il faut vraiment que je me fasse à ce système, qui est assez déroutant quand on vient d’ailleurs. En dehors de ça, je n’ai trouvé aucun gros point noir au système… Inutile de dire que je ne suis encore qu’au début de mon utilisation d’OS X et que tout viendra au fur et à mesure, que je découvrirai encore d’autres bonnes fonctionnalités ou bien d’autres défauts ! Car il y en a, des petits défauts, qui ne sont pas gênants en soi, comme notamment le fait de n’avoir que deux thèmes de couleur : bleu ou gris (pourquoi pas d’autres ?), ou encore la non-possibilité d’écrire sur des disques NTFS en natif (et encore, cela n’est pas réellement la faute d’Apple). Enfin ce sont des défauts mineurs qui en aucun cas n’entâchent le plaisir que j’ai à utiliser ce système.
Je dois avouer qu’au boulot, lorsque j’utilise XP (qui est vieux de 10 ans, tout de même !), j’ai l’impression de faire un sacré bond en arrière !