juillet
2007
Entre informaticiens, on parle souvent « technique », vantant les mérites comparés de tels compilateurs, frameworks de test, d’injection ou que sais je.
Pourtant, de ma part ma brève expérience, ces éléments que nous jugeons, entre nous, cruciaux sont bien trop souvent négligés. Pourtant ils existent, prêts à l’usage. Alors comment expliquer une telle situation ?
La réponse est toute simple : c’est pas la technique, c’est les hommes, idiot ! En effet, au final, le nerf de la guerre, c’est bien de convaincre des hommes, tant les programmeurs que les managers, des avantages à passer à des outils plus perfectionnés ou adaptés.
Et là, c’est pas gagné… Les raisons sont nombreuses, mais in fine, l’effort humain à fournir est souvent trop important pour que les choses changent.
Que faire alors ?
J’aurai tendance à donner une réponse simple : penser aux hommes avant la technique !
Et oui, à mes yeux, rendre accessible, triviale, voir même transparente, une technique, aussi géniale soit elle, est sans doute la meilleure chose qui puisse lui arriver en vue de sa démocratisation.
Et j’ai bien envie de parler de l’inversion de contrôle, ces fameux Spring, Hivemind et autres Guice dont nous autres, développeurs Java, aimons à discourir.
Le fait est, actuellement, que penser à coder des interfaces, se creuser la tête pour gérer les injections, se lutter pour trouver qui implémente quoi et ainsi de suite est souvent une gageure, ralentissement d’autant la propagation (et, in fine, l’intérêt) de ces outils. Oui, l’inversion de dépendance est une bonne idée. Oui, la modularité est une bonne chose. Mais non, cela ne doit pas ralentir le programmeur.
A quand un framework d’IoC qui soit transparent pour le développeur ? Et de façon générale, vive les révolutions techniques… transparentes !
A+
Joseph/ZedroS