février
2007
Comme annoncé dans un message précédent, je reviens sur l’emballage du MacBook et sur le clavier. Pour les deux vous allez voir que finalement je suis plutôt mitigé.
Je vais commencer par l’emballage puisque c’est la première chose que l’on voit quand on reçoit le MacBook. Parmi les lectures que j’avais fait avant l’achat, j’avais souvent lu que même l’emballage participe à « l’expérience utilisateur », et c’est vrai. Si vous avez déjà acheté un ordinateur portable de type PC, vous avez sans doute eu un carton avec dedans le portable suspendu entre deux morceaux de polystyrène, les cables et transformateur plus ou moins coincé sur un coté et les CD et manuel jeté en vrac au fond du colis. Chez Mac, c’est complètement différent.
Normalement, l’emballage est blanc et présente la machine comme sur cette photo venant du site itrafik. Comme j’ai acheté le mieux sur le « refurbished store« , vendant des machines reconditionnées, à moins chère, je n’ai qu’un carton marron signalant en gros que c’est une machine reconditionnée. le carton fait très grand par rapport à la machine. Quand on ouvre, on tombe sur un couche de mousse protégeant l’ensemble. Sous la couche de mousse, on découvre le MacBook, comme dans un écrin, emballé dans une autre couche protectrice. Le reste de l’équipement : le transformateur, le cordon, la télécommande et une autre boite en carton sont calés dans deux autres cavités au sein de la mousse. Dans la petite boite en carton, on trouve le manuel ainsi que deux DVD de restauration du système (il y a beaucoup de logiciel de fournis). Tout est protégé, calé et ne donne pas l’impression d’avoir été jeté à la va vite au fond du carton.
On voit donc qu’un soin important est apporté à l’emballage du MacBook. Pour l’aspect mitigé par rapport à cet emballage, on peut se demander si cet profusion d’emballage ne va pas à l’encontre des volontés de développement durable et d’économie des ressources.
La deuxième partie de ce billet, va traiter du clavier (noter aussi la taille généreuse du touchpad. Pour celui-ci ma première réaction à été : « c’est quoi ce clavier de minitel ». Pour les plus jeunes qui n’ont pas connu le minitel, un lien avec photos. Comme visible sur cette photo, les touches sont espacées et ressortent très peu. Je vois deux avantages à ce design :
- fini les miettes/cheveux/poussières coincés entre les touches
- cela permet d’avoir un portable fermé très fin (2,75 cm), sans avoir la marque des touches sur l’écran.
La course des touches est très courte, leur résistance est moins forte que sur un clavier de minitel, mais suffisante pour limiter les appuis par mégarde. La différence de design tient au fait que par rapport à un clavier classique, les touches n’ont pas une forme évasée vers la base, mais droite, ce qui explique l’espace entre les touches. La surface des touches ne semble pas inférieure à un clavier standard, par contre le sommet est plat et non concave.
Pour l’aspect plus mitigé par rapport au clavier :
- la disposition des touches à laquelle je m’habitue le soir et qui fait que je me trompe de touche le matin au travail
- l’absence de dessin de certaine touche qui fait que l’on cherche des symboles courant en programmation comme [] ou {}. Il faut retenir une combinaison de touches qui ne m’est pas encore évidente.
- la taille réduite de la touche ENTER qui fait que je la rate de temps à autre.
Malgré ces quelques griefs, je reste quand même heureux de mon investissement. Pour ceux qui se pose la question, j’ai suivi vos conseils et je suis aussi passé à NeoOffice à la place de Open Office dans X11 et l’intégration est meilleure.