juillet
2009
Toute cette réflexion démarre de cet article, mais sa lecture n’est pas nécessaire puisque je vais en reprendre les principaux points.
Il y a quelques années nous utilisions les disquettes pour échanger des fichiers. Quand la taille des fichiers a augmenté, nous avons découpé nos fichiers sur plusieurs disquettes. Puis la révolution du CD est arrivée suivi de son graveur. Nous pouvions alors mettre nos fichiers d’un seul bloc sur un support.
Quelques années plus tard, la clé USB a fait son apparition. Moins encombrante que le CD, elle permettait l’échange de fichier facilement et plus rapidement. La taille des clés continuant d’augmenter, la démocratisation des graveurs de DVD n’a pas permis de renverser cette situation. Le CD/DVD se retrouvant cantonné au rôle de support de sauvegarde (photos, musique..)
De nos jours, avec l’internet haut débit, les espaces de stockage offerts par les FAI, les sites comme Flickr ou Picassa, les supports optiques perdent leur rôle de sauvegarde, puisque les données sur le web ont le grand avantage d’être accessibles de partout. Certains sites proposent même des interfaces dédiées et évoluées pour vos téléphones (Google Docs..). Le déport de données vers « le cloud » va même plus loin, lorsque l’on voit l’intégration d’Android avec les solutions Google, ou le MobileMe d’Apple.
Que reste-t-il à nos supports optiques?
La possibilité de copier mes CD (quand ils ne sont pas protégés) pour les mettre dans la voiture? De plus en plus de voitures présentent des connecteurs USB ou iPod….
L’autre utilité des supports optiques reste l’installation de logiciel. Nous pouvons de plus en plus acheter nos logiciels en ligne, téléchargement, réception d’une licence par mail et c’est fini, il n’y a plus de boite et support physique. De plus à JavaOne 2009, SUN a annoncé un Java application Store en ligne, façon Appstore pour l’iPhone. Il y a des chances que l’idée fasse des petits, comme l’appstore qui se retrouve décliné sur les différents modèles de téléphones. Coté logiciel, il ne reste donc plus que l’installation de l’OS sur la machine.
La dernière utilisation est celle des films. Les box modernes proposent maintenant la VOD et les disques dur multimédias de salon remplacent avantageusement les collections de DVD et platine en proposant HDMI, sortie optique et autres types de connecteurs.
Alors où allons nous?
Lors de la dernière mise à jour de sa gamme de portable, Apple a intégré un lecteur de cartes SD. S’il est vrai que cela ne m’avait jamais manqué (j’utilise un adaptateur USB qui est dans la pochette de mon appareil), certains trouvaient que son absence était un scandale pour une machine de ce prix… Apple ajoute donc ce lecteur mais explique aussi sur son site comment faire une carte SD bootable.
De plus, beaucoup de gens ont trouvé aberrant l’absence de lecteur de DVD sur le MacBook Air lors de sa sortie. Apple propose une solution pour partager facilement les lecteurs à travers le réseau, la suppression du lecteur leurs a permis de réduire considérablement le taille de la machine.
Enfin, il n’y a toujours pas de lecteur Blue-Ray dans les iMac. En aura-t-on un jour? La longue guerre des industriels sur le format (HD-DVD versus Blue-Ray) n’a pas facilité la mise en place d’un nouveau standard. Même si le Blue-Ray a gagné, il peine toujours a envahir le marché.
En 1998, Apple avait défrayer les chroniques en sortant le premier iMac sans lecteur de disquette. Les autres ont depuis suivi le mouvement.
Et si nous avions içi aussi le prochain virage technologique : la disparition du lecteur de CD remplacé par le lecteur de SD card. Il est amusant d’ailleurs de noter le retour aux sources, la forme de la SD card rappelant celle de la disquette (certaines ont même le petit trucs à glisser pour la protection en écriture…). Les avantages sont qu’une SD card ne peut pas se rayer et qu’il n’y a pas de pièces en mouvement (et donc fragile ou consommatrice de batterie) dans un lecteur de SD card. Le seul inconvénient que je vois est que l’on perd plus facilement une SD card qu’un support optique.
La question, qui se pose alors, est : que ferons nous de toutes cette place gagnée dans nos ordinateur portable? Des machines plus petites? Plus de batterie? Une meilleure dissipation de la chaleur? J’aime bien l’idée de deux disques : un petit SSD pour l’OS et les applications, travaillant conjointement avec un plus gros classique pour les données. Je choisirai donc pour un mélange des trois : disques, chaleur et batterie.
Et vous, que ferez-vous de toute cette place gagnée?