Pour la troisième année consécutive, Olfeo, fournisseur d’une passerelle française de sécurité Internet, actualise son étude sur la réalité du web en entreprise.
Par rapport à l’étude de 2007, le web a encore beaucoup évolué avec le Web 2.0. On passe désormais beaucoup plus de temps au bureau sur des sites toujours plus interactifs qui posent de nouvelles problématiques pour le système d’information.
Olfeo présente les chiffres et dresse les faits marquants de l’année 2008.
Les chiffres clés de l’étude :
- Le temps passé sur Internet au bureau est passé de 66 minutes à 90 minutes par jour entre 2008 et 2007, soit une augmentation de 36%.
- 73% de l’utilisation du web est à usage non professionnel, soit en moyenne 3 fois supérieure à l’utilisation professionnelle
- L’utilisation non professionnelle du web représente 66 minutes par jour (contre 49 minutes en 2007) soit 5H30 par semaine ou encore 33 jours par an et par employé.
- 70% des internautes passent en moyenne 1H50 par jour à naviguer à des fins non professionnelles. 39% passent quotidiennement en moyenne 3H15 à usage non professionnel.
- L’usage non professionnel d’Internet au bureau coûte 2.8 fois le salaire d’un employé par an contre 2.8 fois en 2006.
- Les catégories les plus consultées sont : les médias et l’actualité, les consultations bancaires, les loisirs et les sites de partage audio, vidéo de streaming sont en hausse tandis que les sites de téléchargement, blog, forums, chats sont en diminution.
Les résultats de l’étude Olfeo convergent avec ceux menés par d’autres instituts :
- Les chiffres d’autres études : selon Médiamétrie plus d’une communication sur trois se fait par Internet en 2007.
- Selon la SOFRES, 93% des internautes fréquentent au moins un support du Web 2.0.
- Selon Ipsos, la vidéo en ligne, les évènements en direct en ligne, la télé en ligne sont les usages en plus forte progression entre 2007 et 2008.
- Selon la SOFRES, 52% des internautes fréquentent des réseaux sociaux et le cÅ“ur de cible y passe 12.9 heures par semaine. (…)
Les faits marquants de 2008 :
L’évolution des usages d’Internet font progresser nettement le temps passé sur ce média engendrant au bureau une chute de productivité de plus en plus importante au vu des nombreux efforts du Web 2.0 pour maintenir ses internautes en haleine.
L’augmentation de la chute de productivité n’est pas la seule conséquence des nouveaux modes de consommation du Web.
Plus d’échanges signifient également une multiplication des risques d’infections virales du système d’information ainsi qu’une multiplication des portes ouvertes propices à la fuite d’informations stratégiques de l’entreprise.
L’utilisation de la bande passante est également impactée par ces nouveaux usages non professionnels plus gourmands. De plus, les flux non prioritaires ralentissent les applications professionnelles. Les gains de bande passante deviennent donc une priorité pour les Dsi qui accélèrent la mise en Å“uvre de cache et de QoS (qualité de service).
Etude disponible sur simple demande : www.olfeo.com.
+1 ciberzoide
ces pseudos statistiques ne servent à OLFEO qu’a vendre leurs produits de filtrages aux entreprises
80% des cas un outil de travail, ok, mais pas à 100% d’utilisation professionnelle.
Au lieu d’interdire, les services infos ont les capacités de filtrer méchamment les flux. Là où je bosse (ce n’est pas une boite à connotation informatique, je précise – mais l’étude ne semble pas porter sur les entreprises info uniquement), il y a filtrage sur les adresses web, accès impossible à tous contenu en streaming, flash n’est pas installé sur les machines… ça limite sacrément la navigation.
Je suis patron de société, je vois ces chiffres, ma réaction première c’est « coupez tout! »
33 jours par an de boulot passer à naviguer… c’est 6 fois plus que mes jours de RTT!!!
Je pense que c’est de manière générale. Tous les employés de la boîte.
On peut pas interdire l’usage d’Internet alors que c’est dans 80% des cas un outil de travail.
J’ai un peu de mal à comprendre cette phrase:
« L’usage non professionnel d’Internet au bureau coûte 2.8 fois le salaire d’un employé par an »
Même si en elle-même, elle ne veut rien dire (sur quelle base? un employé au smic ou le bras droit du patron?), j’ai un peu de mal à concevoir qu’avec un tel coût, l’usage ne soit pas interdit purement et simplement (comme c’est souvent le cas)… même si on est honteusement sous-payé! A moins que ce ne soit les « ayant-droits » qui ne s’en servent…