Microsoft veut ouvrir à Bruxelles d’ici la fin de l’année un « Centre de Transparence », qui permettra aux Etats d’expertiser le code source de Windows, Office ou d’autres produits Microsoft, pour s’assurer de l’absence de backdoors exploitables par les États-Unis.
Microsoft veut tenter de rassurer les administrations non-Américaines qui utilisent ses logiciels, et qui pourraient avoir des doutes sur la présence éventuelle de backdoors que la NSA exploiterait pour obtenir des informations sur les puissances et les entreprises étrangères. Après avoir annoncé en fin d’année dernière un plan global de chiffrement de bout en bout de ses services de cloud, destiné à rassurer les clients privés, la firme de Redmond a annoncé vendredi dernier une nouvelle initiative destinée cette fois aux gouvernements.