Comme promis, la rédaction de Développez.com était présente à Devoxx France. Il reste encore deux jours de conférences mais voici déjà un résumé de ma première journée.
J’arrive au centre de conférence en métro vers 8:15, j’entre et prend directement mon badge. La procédure est assez rapide. Je donne mon nom, montre ma carte d’identité et j’obtiens mon badge. Du coup je suis agréablement surpris de n’avoir absolument pas attendu, contrairement à d’autres conférences auxquelles j’ai assisté dernièrement.
Armé de mon sésame, je passe le barrage des vigiles, contourne les premiers resquilleurs, prend un cordon pour attacher mon badge et vais déposer mon manteau au vestiaire. En plus d’un ticket, je reçois un sac en toile contenant un t-shirt aux couleurs de Devoxx, un stylo, un calepin et une petite BD humoristique. Malheureusement, aucun téléphone portable offert dans le package, ni tablette, ni gooddie à revendre sur eBay. Il faudra les gagner sur les stands des sponsors.
À ce stade, je suis dans la place et prêt à sévir. Je me dirige donc vers un des buffets pour prendre un bon café. Il est tôt et j’en ai bien besoin pour ouvrir les yeux et me réchauffer ; il fait beau à Paris mais un peu frais… Quelques mini viennoiseries délicieuses et un jus d’orange plus tard, me voilà prêt à aller découvrir nos amis sponsors. Nouvelle bonne surprise, les commerciales sont charmantes et les stands proposent des activités dont je reparlerai dans un prochain billet.
À peine le temps de dire bonjour à d’anciens collègues que c’est déjà l’heure de la première conférence. Et là , mauvaise news pour moi, la session que j’avais choisie (légende urbaine sur Scala) est déjà pleine, m’obligeant à me « rabattre » sur mon second, mais néanmoins bon choix (Cassandra).
Après trois heures de présentation, c’est de nouveau l’heure de grignoter. Ça tombe bien car c’est l’une de mes activités préférées. À titre personnel, je dois dire que je n’ai pas particulièrement apprécié le menu, même s’il y en avait pour tous les goûts. Ça n’engage que moi. Bien entendu, j’en profite pour discuter avec ceux que je croise et faire un nouveau tour sur les stands des sponsors, notamment sur celui de Xebia où des Legos font des combats de Sumo.
Et c’est reparti pour trois heures de conférence, durant laquelle je participe sur Twitter encore plus que le matin. Je découvre ainsi que la session Hackergarden, présentée par Brice Dutheil et Mathilde Lemée, a tellement de succès qu’ils se sont installés dans le couloir. Je me concentre de nouveau sur la conférence (CDI) à laquelle j’assiste et qui parle justement des réseaux sociaux et en particulier de Twitter.
Nouvelle pause accompagnée de boisson à la caféine : à mon âge, j’ai du mal à me concentrer aussi longtemps. Je parle comme un vieux on dirait. Je croise mes étudiants. C’est les vacances : ils ne sèchent donc pas. Je rigole bien en voyant un robot imiter Mickaël Jackson sur le stand d’Objet Direct.
À peine le temps de vider ma tasse que les sessions reprennent. Pour finir l’après-midi, j’ai choisi trois petites présentations de 30 minutes chacune. Embarqué dans une grande discussion à propos des tests avec l’orateur que je viens de suivre, je loupe la seconde session. Ca va très vite à Devoxx. Durant la troisième, je découvre, sur Twitter, qu’il faut récupérer les manteaux parce que le vestiaire va fermer : pas cool. J’ai un peu l’impression qu’on nous met dehors.
Il est 19:00, Devoxx n’est pas fini mais femme et enfant m’attendent à la maison. Et puis, le coup du vestiaire m’a un peu refroidi. J’avais prévu d’assister à une présentation supplémentaire mais je décide de rentrer. J’aurais bien aimé rester pourtant, car la suite de la soirée s’annonce bien…
Alors, qu’est-ce que j’ai vu aujourd’hui ?
- Introduction à Cassandra, par Nicolas Romanetti ;
- CDI mise en pratique à travers Seam Social et Weld OSGI, par Antoine Sabot et Mathieu Ancelin ;
- Tester une application Web avec Selenium 2, Grid et TestNG, par Mathilde Lemée ;
- De l’audit de code à l’inspection continue, par Olivier Gaudin.
Bon. Je crois que mes centres d’intérêts actuels ressortent bien dans ce choix…
Et c’est quoi mon ROTI* ? Dans l’ensemble, c’est plutôt bon. Je ferai des billets individuels pour décrire plus longuement les présentations auxquelles j’ai assistées, comme je l’avais fait pour Scrum Day, dans les prochains jours.
(*) Un ROTI est une notation personnelle, qui change en fonction des attentes de chacun. D’une personne à l’autre, les impressions peuvent changer du tout au tout.