Le deuxième jour de Devoxx France 2012 vient de prendre fin. C’était intense. Comme hier, la rédaction de Developpez.com était au rendez-vous. Comme hier, je ne vais pas avoir assez de temps pour détailler chaque conférence. Je le ferai dans quelques jours, lorsque l’adrénaline sera retombée. Pour le moment, je vais me contenter de décrire ma journée au Marriot.

Le mode opératoire change peu : j’arrive, je pose mon manteau au vestiaire et vais directement me verser un bon café. J’en ai besoin. Je grignote quelques viennoiseries, qui ne sont pas les mêmes qu’hier, et engage la conversation avec les amis que je croise.

Rapidement, c’est l’heure de suivre la keynote. La salle est pleine. On est d’ailleurs un peu serrés sur les sièges. Décidément Devoxx à du succès. TF1 en a même parler mercredi soir. En attendant que ça démarre, nos tweets sont passent à l’écran. C’est Antonio qui commence. Il dresse une petite rétrospective du Paris JUG depuis 2008. Cinq ans déjà et toujours plus de membres et de fun.

Devoxx en chiffres, c’est quoi ? 3 jours de conférence. 133 présentations sélectionnées parmi 488 propositions. 199 orateurs. 36 JUG et UG. 450 participants initialement prévus. Se sont finalement 1250 personnes qui ont fait le déplacement.

Et là, grosse news : il y aura un Devoxx France 2013.

Stephan nous parle rapidement de Parleys, la plateforme sur laquelle seront disponibles les vidéos, et des applications mobiles associées. La keynote se poursuit avec l’excellente présentation de Pierre Pezziardi à propos des informaticiens, suivi d’un show humoristique en anglais. Ça commence bien, même si j’avoue ne pas avoir tout compris.

On enchaîne sur une pause-café, le temps que la grande salle de la keynote se transforme en trois petites salles.

J’assiste ensuite à ma première présentation au niveau inférieur. Les deux orateurs y parlent du framework Play.

Et puis c’est l’heure du déjeuner, mon activité préférée. Mais à Devoxx, quand certains mangent, d’autres assistent à des quickies. Là, petit Fail : impossible de savoir où se déroule la session qui m’intéresse. On tourne en rond à la recherche mais les minutes passent. Je me rabats donc sur le buffet. Et là, révélation : la salade de patate est extraordinaire.

Pour la quicky suivante, je croise justement l’oratrice qui se dirige vers son pupitre et lui emboite le pas. Quinze minutes, c’est la folie. Ça passe à une vitesse folle. C’est vraiment droit au but.

Pas le temps de souffler que les présentations reprennent. Je commence par une session sur Kanban, histoire de réviser mes classiques. Pour le programme du reste de l’après-midi, je décide de lever le pied et d’aller voir les stands en dehors de l’affluence. C’est plus calme et ça correspond mieux à mon rythme. Certains sponsors me semblaient inaccessibles mais m’accueillent finalement à bras ouverts. Du coup, je fais une grosse pause. Je m’offre des sessions privées à propos de Java Fx et du Cloud, ce nuage mystique qui me semble si loin.

Juste le temps de saluer les organisateurs qu’arrive l’heure (19:00) de la soirée Meet and Greet, en parallèle des BOF. Chez les sponsors, c’est l’avalanche de gooddies. Au buffet, c’est vin et fromage. Un peu plus loin, j’échange un tweet contre une bière bien fraiche. Je crois que c’est moi qui y gagne.

J’enchaine avec le BOF des Duchess : très sympa. Je ne voyais pas l’asso comme ça. De retour en haut, il n’y a plus de fromage mais il reste du vin. Je prends un verre de rouge et un de blanc. Je profite des massages gentiment offerts et bienvenus. Sur un stand, je joue à la roulette mais je perds. Mon voisin, lui, gagne une Vita. Bravo. Je fais un rapide deal avec une duchess, pour l’écriture d’un article. Et puis c’est l’heure de rejoindre la team Guava pour son BOF : très sympa là encore.

A 22:00, il est temps de rentrer car j’ai encore des articles à écrire. Un petit bonsoir à ceux que je croise et je file au métro.

Alors, aujourd’hui, j’ai vu :

• la keynote de l’équipe ;
• la keynote « Fier d’être un informaticien ? », par Pierre Pezziardi ;
• la keynote « This could be Heaven or this could be Hell », par Ben Evans et Martjn Verburg ;
• Play 2.0 un framework pour une nouvelle génération d’application Web, par Guillaume Bort et Sadek Drobi ;
• Linked Data, par Alexandre Bertails ;
• Kanban pour les nuls, par Guillaume Lours et Dimitri Baeli ;
• BOF Duchess France ;
• BOF Ask the Guava team.

Mon ROTI* pour ce deuxième jour : 4/5. Dans l’ensemble, c’était nikel : j’ai préféré le jeudi au mercredi. Vais-je encore plus apprécier le vendredi ? Seul point noir, j’ai un peu mal choisi mes sessions. Au final, une journée bien longue mais enrichissante.

(*) Un ROTI est une notation personnelle, qui change en fonction des attentes de chacun. D’une personne à l’autre, les impressions peuvent changer du tout au tout.