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Un article de MathiasSeguy    1 Commentaire

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Voici, un petit retour personnel sur la Devoxx France qui s’est tenue à Paris du 18 au 20 Avril dernier, en vous racontant comment j’ai vécu cette aventure.

Devoxx France Debrieffing.

Arrivée mercredi matin 8h45, après une nuit dans le train, ma valise sous le bras (grosse valise + les cintres pour le costume et les chemises + le sac à dos pour l’ordi, … tout ça), des valises sous les yeux, un peu inquiet.
Et là, direct, au stand d’accueil, Nicolas (Martignole) et José (Paumard) tout sourire, « Alors comment ça va Mathias, t’es prêt pour ta conf, en forme? Tiens ton badge, la salle des speakers est en haut, et patati et patata :o) ». Des paroles super accueillantes. J’avais l’impression d’être invité par de vieux amis que je n’avais pas encore rencontrés.
Je suis orienté vers les vestiaires, tout se déroule à merveille : des gens souriants, aimables malgré le stress des mille et une choses à faire en ce jour de lancement.
Première conférence, la seule que je verrai avant de passer : José Paumard « De Runnable et synchronized à parallel() et atomically() ». Une énorme claque. Le rythme est soutenu, j’apprends plein de concepts, je comprends et réassemble tout un tas d’autres notions. Je suis bluffé; José explique par le détail les problèmes de synchronisation, de parallélisation, d’algorithmie, déroulant le temps des années 76 à 2015… A la fin de la conférence, je ramasse mes bras, qui étaient tombés. Et je me dis, « Quel niveau de furieux ! Ça va être super ces trois jours ». Je ne suis pas trop inquiet pour ma conférence, les dés sont déjà jetés, je ne peux plus rien y faire, j’espère juste qu’elle plaira autant que celle de José m’a plu.
Un sandwich plus tard, je m’installe « Scène A » pour préparer mon talk. Et là, c’est magique, un gars qui parle avec un accent à coupé au couteau vient me prendre en charge toute la partie technique: installation du micro, branchement de l’ordi… Il est super sympa, pas de speed, tout va bien, tout se passe bien, tout va bien aller. Des pros, l’équipe technique de la Devoxx (la Devoxx mère), sont là pour s’occuper des speakers quand ils sont sur scène. C’est fantastique et très rassurant (ça faisait trois semaines que je me demandais si mon ordinateur pourrait afficher le diaporama en 1280*720…).
La salle s’installe. Le responsable vidéo me dit ok. Je me lance. Le discours s’enchaîne, les slides aussi, tout va bien. Je suis enchanté. J’ai envie de partager ma présentation avec tout ces gens, de leur parler, de leur expliquer, de leur donner envie de se mettre à la programmation Android. Trois heures de speach, sans pause, ça a été dur pour le public, mais il a tenu bon et semblait captivé, voyageant avec moi à la découverte de la programmation Android.

Et puis viennent les questions, les réponses. Le technicien me fait signe de m’arrêter, « Tiens il me reste encore 5 minutes sur mon prompteur …». Des gens viennent parler avec moi, je range mes affaires, je suis content, tout s’est bien passé, tout s’est parfaitement bien passé, je respire. Un gros coup de barre s’abat sur moi :o) Merci la DevoxxFr de m’avoir donné cette tribune.
Dans les couloirs, je rencontre des gens et discute. C’est fou, à la Devoxx, tu te plantes devant un inconnu en lui disant « Rencontrons-nous » et 9 fois sur 10 te voilà parti dans une super discussion d’une demi-heure avec une personne géniale. Et puis il y a les gars du Toulouse JUG (liste non exhaustive @thbrichard @leonardo_noleto @ebonnet31 @Chipeau @BermudezMarcos @ndeverge @OlivierJaquemet @bermudezmarcos @smaldini @ilaborie) qui sont là, on se sent « en tribu » et ça fait du bien aussi.
Je rencontre Rossi (Oddet) qui organise la JCertif Africa (avec pleins d’autres gens mais qui n’étaient pas là) et immédiatement on s’entend bien. Le lendemain je verrai Chrisbel, très agréable personnage aussi. Ah, oui, pourquoi je vous parle de cette JCertif Africa (Septembre 2012 Kinshasa)? Parce que j’y vais et pendant une semaine je vais enchaîner les cours de développement Android: une expérience fantastique en perspective. Je trouve que c’est un très beau projet. Merci à Max Bonbhel pour cette aventure. D’ailleurs si vous vous sentez une âme de speaker ou de sponsor, n’hésitez pas à me contacter.
Et puis, c’est le Speakers’ Diner, dans un petit resto à trois pas de l’hôtel Marriott, lieu de la conférence, (disons un bon quart d’heure de marche avec toutes les valises, la fatigue de la journée dans les pattes). L’ambiance est très chaleureuse. À chaque rencontre, tu es impressionné de te trouver face à un tel interlocuteur, un gars qui travaille pour le W3C (Alexandre Bertails), puis des commiters Apache (Olivier Lamy et Benoit Perroud), un (le?) fondateur de JavaLive, HTML5Live, ***Live (Camille Roux)… Tu papotes un peu avec ceux qui ont rendu la DevoxxFrance réelle, Nicolas, José, Antonio et Zouheir. La soirée se termine, je suis un peu épuisé, je n’ai plus qu’à trouver un métro, retrouver la maison des amis qui m’hébergent (Merci Vincent et Anne pour l’accueil chaleureux et les allers-retours), parler avec Vincent une petite heure et m’effondrer dans mon lit vers 1h30…

Lendemain levé 6h45, ouf c’est dur, j’ai les yeux qui piquent :o) Et on repart pour la deuxième journée de la DevoxxFrance.
Les KeyNotes : une salle, un speaker (enfin 4, 1 et 2), 1000 personnes et un très grand moment de plaisir. Là, il y a du level, les speachs sont excellents, on écoute, on apprend, on applaudit, 1h45 de pur bonheur. Merci à Antonio Goncalves, Zouheir Cadi, José Paumard et Nicolas Martignole pour « Bienvenue à Devoxx France », merci à Pierre Pezziardi pour « Fier d’être développeur ? » et à Ben Evans et Martijn Verburg pour « This could be Heaven or this could be Hell ». On enchaîne avec le café et de grandes discussions entre amis (que l’on vient de rencontrer) dans les couloirs. Puis, je vais voir « Play 2.0, un framework pour une nouvelle génération d’application Web » par Guillaume Bort et Sadek Drobi. Et là, pareil, un recul, une intelligence, une philosophie sur le web et en particulier le Http que je n’avais encore jamais entendu. Le truc terrible. J’écoute, je suis conquis, demain je me mets à play2, ah non pas demain, y’a Devoxx :o)
Retour sur la « place centrale » et opération sandwich.
Je passe mon début d’après midi à rencontrer les gens sans aller dans les conférences. Du coup, je tombe sur Jean Demetrau de la « librairie informatique » qui tient la librairie de la Devoxx, Didier Girard (de Sfeir) (je ne comprendrai que le lendemain qui il est :o), Jean Louis Rousselin d’Oxiane qui me donne plein de bons conseils et avec qui le courant passe bien. Enfin je rencontre les gars de chez Google, Martin Görner, Alexis Moussine-Pouchkine, Nicolas Roar et Romain Guy. Des discussions à plusieurs niveaux, passionnantes, surtout avec Romain et Nicolas (elles sont techniques).

Puis, je me dis « vas voir des conférences ». Alors j’enchaine Sami Jaber avec Google Web Toolkit à l’épreuve du feu qui nous montre un projet GWT impressionnant en réactivité et en richesse fonctionnelle… Bon, je regrette un peu de ne pas avoir vu de code mais Sami nous l’a promis la prochaine fois il ouvrira le moteur… Ensuite je regarde la conférence de Petra Cross (qui fera polémique dans certains cercles d’initiés) sur la manière de développer chez Google. J’apprends des trucs, c’est sympa de voir comment Google travaille et structure ses équipes, ce qui est le but de cette conférence…
Je me fais un Tool in Action qui me parle du framework AndroidAnnotations par Pierre-Yves Ricau et Alexandre Thomas. C’est un framework qui permet de gagner en lisibilité lors de la rédaction des programmes Android en déportant dans une classe fille (mère? je ne me souviens plus) le code répétitif de nos activités. C’est sympa et la présentation est terrible. Allez jeter un coup d’œil pour vous faire une idée par vous-même: Android Annotations
J’enchaîne avec la conférence de Nicolas Roar sur l’optimisation du HTML pour Android, mais avant d’atteindre la salle, je me fais alpaguer dans le couloir pour une discussion qui dure 20 minutes et à laquelle je n’arrive pas à me soustraire. Bref, je salue, je cours pour ne pas trop rater de slides et…. j’arrive sur le slide « Des Questions? »… arg, déception j’ai plus qu’à attendre parleys… Du coup j’écoute les questions et les réponses en maugréant dans mon coin.
Et c’est parti pour la soirée, discussions à tout crin, passage chez Altassian, Sfeir, Ippon, Oxiane. On discute dur en mangeant du fromage et en buvant du vin. « Alors t’as vu quoi aujourd’hui toi? » « Ah, j’ai vu ça, c’était super, il expliquait … » bon je vous laisse imaginer les discussions de geeks. « Eh, si t’envoies un tweet en mentionnant Altassian t’as une bière et un tshirt AngryNerds », ah oui super, hop le Tweet et récupération des goodies trop good ;o)
Et puis là, je regarde ma montre et m***e, l’Android postcast de l’Android DevCast a commencé depuis 5 minutes. Je cours au sous-sol. Bonne surprise, c’est la présentation des invités, super, je ne suis pas à la bourre. J’assiste à une excellente émission « podcast », pleine de bonne humeur et très instructive. Vous pouvez la retrouver ici: ANDROID DEVCAST #1 : DES GOOGLERS ET DU PUBLIC !.

Suite à l’émission, je reste avec les gars du PAUG, on va boire un coup au troquet d’à côté. Ça papote, je rencontre plus avant Nicolas Roar. Excellente soirée. Merci les gars d’Android DevCast, du PAUG et merci à Nicolas et à Romain pour tout ce qu’ils nous ont raconté.
Puis retour au métro, chez les copains et couchage vers 1h30, 2h, levé 6h45, retour au métro et arrivé à la Devoxx vendredi matin 9h00. Et là, grosse, grosse fatigue, mais toujours le sourire et un profond sentiment de plaisir d’être là.
Je rate la keynote IBM et son torrent de tweets en cherchant à rencontrer une personne d’Oracle (Yolande) pour la JCertif avec Rossi que nous ne rencontrerons jamais :o) et je vais voir les deux autres KeyNotes qui sont exceptionnelles. La première « Portrait du développeur en « The Artist » » par Patrick Chanezon met du baume au cœur et nous motive à être toujours les doigts dans le code, le cerveau ouvert, en apprentissage permanent.
Quand à la seconde, « Abstraction Distractions » par Neal Ford, elle s’est conclue par une standing ovation… Autant vous dire que c’était sublime. Une maîtrise parfaite du contenu, du story telling et surtout un message fort sur l’abstraction qui ne doit pas occulter la réalité.
Petite pause café, tour des stands pour finir de les découvrir. Petite anecdote, je me présente devant chez Oracle, sans trop réfléchir, « Bonjour, je fais le tour pour me présenter, je suis expert Android… » Un ange passe, je ne comprends pas, mon cerveau fatigué percute. « Et sinon, vous avez des nouvelles du procès… :o) ». Je trouve ces guerres de brevets déprimantes et en plus cela s’en ressent au niveau des conventions… C’est triste.
Puis sandwich de la pause méridienne et retour en salle de conférence pour « 55 fonctionnalités de Java 7 dont vous n’avez (probablement) pas encore entendu parler » par David Delabassee. Et je repense à Ben Evans et Martijn Verburg.
La conférence suivante sera pour moi « Google App Engine: la complexité inversement proportionnelle à la scalabilité » par Ludovic Champenois et Didier Girard. C’est une présentation sympa du concept de l’AppEngine, de son coût (deux cafés à la machine par mois), de ses avantages, des éléments aux quels il faut être attentif. On sort de là en se disant « faut que j’essaie ». L’inconvénient, c’est que dans le code même de votre application vous vous maquez avec les Api de l’AppEngine, mais bon, sur certains projets, ça vaut le coup. De toute façon, faut que j’essaie.
Les stands commencent à être démontés.
Et LA CONFERENCE que j’attends depuis le début de la Devoxx, Romain Guy, « lisse comme du beurre » euh, non, « Android, Graphisme et Performance ». Et là, en une heure, les bonnes pratiques défilent, le strictMode, les threads concurrentes, la bonne utilisation des layouts (utiliser les GridLayout!!! et pas les linearLayout), le viewStub, le setLayertype, les animations,… Un condensé de bon usage dans le développement d’application Android. Un grand moment de plaisir.
Viens le moment de la dernière conférence, la Devoxx se vide, les stands sont à terre, la salle n’est pas bien remplie et j’écoute « Faire (bien) tourner Java en environnement virtuel et cloud. » par Alexandre Vasseur. C’est très technique et poussé sur la machine virtuelle, en particulier VMware, mais ça permet de se faire une idée de ce que sont les machines virtuelles et des petits détails cruciaux auxquels il faut faire attention quand on fait du Java dans un tel environnement.
La Devoxx se finit, les gars du Marriott restructurent l’hôtel, l’équipe de la Devoxx range le matériel, je reste avec Rossi à papoter avec le sentiment d’avoir assisté à une grande et superbe fête qui se termine.
Et puis ce sera le train de nuit, après 5 heures d’attente à la gare…

Quelques pensées supplémentaires:
Ma TodoList des trucs à tester : Git, Play2, CloudBees, AppEngine, les nouveautés de Spring, NoSql, Guava, …
Les trois mots clefs que j’ai retenus de cette Devoxx France: Mobilité, Cloud et Agilité.
Il me tarde que les conférences soient disponibles sur Parleys. Et si vous n’êtes pas venus, n’hésitez pas, la séance de rattrapage c’est sur parleys.com.
Vous trouverez l’ensemble des retours sur la Devoxx France à cette adresse:Les news de Devoxx France
Le cercle Google+ des speakers et des organisateurs:G+ DevoxxFR Speakers circle
Ma présentation est disponible sur slideshare ici :Android A Quick Course Part I et Android A Quick Course Part II
Crédit photographique:Claude Falguière (photo 1 et 2),Salvador Diaz (photo3), Petra Cross (Photo4),Android Devcast (photo5) et l’équipe d’organisation (photo6).

Et pour terminer un GRAND, GRAND merci à l’équipe d’organisation de la Devoxx France:

Avec une spéciale dédicace personnelle à Nicolas, José et Benoit.

Alors, merci qui?
Merci, à Devoxx France !!!!! :o)
et A L’ANNÉE PROCHAINE :o)

Mathias Séguy
mathias.seguy.it@gmail.com

Auteur Android2EE
Ebooks pour apprendre la programmation sous Android.

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