Patreon ou la VOD 2.0

J’écoutes depuis quelques années pas mal de podcasts sur des sujets plus ou moins variés (dont vous pouvez retrouver un échantillon dans la rubrique podcasts du blog)
Je vais vous parler ici non pas d’un podcast spécifique mais d’une initiative qui devrait être suivi dans quelques temps par d’autres podcasts: patreon.

Aujourd’hui, vous connaissez la TV, le podcast, et la VOD, mais sur chacun de ces moyens vous ne pouvez pas « contribuer/remercier » leur auteurs.
Ici l’idée, plutôt que de s’abonner à une émission en payant une somme défini et identique pour tout le monde, vous donner ce que vous voulez par épisode avec quelques contreparties en échange.

Le crowfounding à le vent en poupe
A l’heure où on entend chaque semaine un défendant des « ayant droits » clamés haut et fort que les internautes d’aujourd’hui veulent tout sans jamais rien payer.
On a une monté en puissance des plateformes de financement participatif ou « crowfounding », que ce soit kickstarter, Ulule ou Indiegogo, de nombreux internautes décident d’investir dans des projets auxquels ils croient.

Patreon kesako ?
Patreon est un service de mise en relation/gestion de mécènat.
Patreon ne signifie pas patron mais mécène, en effet ici vous ne devenez pas le supérieur de la personne/émission rétribué mais un mécène: un soutient financier en quelque sorte.
Chaque émission/intervenant définit une liste de montant de rétribution (comme kickstarter/ulule..) avec des contreparties, vous définissez le montant que vous souhaitez investir par épisode/mois (selon les modalité définies par l’auteur) avec dans le cas d’un paiement par épisode la possibilité de mettre une limite mensuelle ;)
L’adresse du site: http://www.patreon.com/

Les rétributions
Elles sont plus ou moins nombreuses selon les projets.
patreonPledge

Les paliers
Ce sont les différentes étapes définis par l’auteur: elles permettent de « motiver » les donneurs/mécenes afin d’avoir un but à atteindre qui permettra d’améliorer la qualité production, de créer ou participer à un évenement…
patreonPaliers

On vote avec son portefeuille
Vous aussi, vous devez payer comme moi la redevance TV, celle permet officiellement de financer la création audiovisuelle nationale.
Ici vous choisissez de financer les émissions qui vous plaise, et contrairement à un abonnement à une chaine TV, vous pouvez

  • 1. définir la somme que vous donnez
  • 2. donner plus pour remercier davantage sur un ou plusieurs episodes
  • 3. arrêter du jour au lendemain de financer si l’emission perd en qualité

On aimerai bien avoir la même chose pour la TV, quels types d’émissions resteraient à l’antenne ou disparaitrait si ses spectateurs choisissaient de payer ou non pour celle-ci ?

Le rendez-vous tech, tente l’aventure
C’est suite à un tweet de @notPatrick que j’ai pu découvrir à travers l’initiative du rdvTech de passer par Patreon ce service.
Patrick Beja, l’animateur du rdvTech, appload, Positron est également régulièrement invité dans le podcast Anglophone TWIT (This week in tech)
Il propose à travers son émission de faire une revue des dernières actualités accompagnés d’intervenants toujours plus intéréssants et pertinent.
Je vous invite à le découvrir sur mon billet: http://blog.developpez.com/ducodeetdulibre/p12487/podcasts/presentation-dun-podcast-le-rendez-vous-tech

Conclusion
Comme vous avez pu le lire, ce site est interessant et propose une nouvelle forme de financement du podcasting ou tout autre création artistique ou non ;)

Présentation d’un podcast: le rendez-vous Tech

J’écoute de nombreux podcasts en plus de ma veille quotidienne, c’est un autre moyen de se tenir informé de l’actualité tech.
Mais c’est également l’occasion d’entendre des points du vues différents et pertinent qui aident à se faire un idée ou mieux comprendre une actualité.

Un podcast récurrent de qualité
Environ deux fois par mois, Patrick Beja vous propose dans son émission de débroussailler l’actualité tech avec deux ou trois intervenants.
Cette fréquence permet d’avoir un compte rendu de l’actualité assez frais et intéressant à écouter.

Des intervenants et un traitement de qualité
Dans chaque émission, Patrick essaie d’avoir un traitement de l’actualité tech dépouillé, pour cela il invite d’autres intervenants comme par exemple

  • Jeff Clavier (un investisseur vivant dans la silicon valley et fondateur de softTechVC)
  • Benoit Curdy (animateur phare du Podcast NipTech)
  • Jerome Keinbord (ex animateur du podcast SCUDS, animateur de NowTech.tv et co-animateur d’Appload)
  • Cédric Bonnet (animateur de GeekInc et co-animateur d’Appload)
  • ou le non moins célèbre Emmanuel Dorne alias Korben (auteur du célèbre blog éponyme Korben.info)

Ce ne sont pas les seuls, mais ce sont les plus connus aujourd’hui.
Ces intervenant ainsi que la volonté de Patrick de traiter au mieux les sujets permet d’avoir une information assez creusé et interessante.

Le podcast
Le podcast est disponible sur iTunes et également sur le site frenchspin à l’adresse http://frenchspin.com/category/le-rdv-tech/

Conclusion
Je vous invite à vous intéresser aux podcasts en général, de nombreux animateurs s’évertuent chaque jour à vous proposer un contenu de qualité sur des sujets divers et variés.
Le rendez-vous tech fait partie de ces podcasts francophone qui gagnent à être connus.

Le raspberry Pi ya bon mangez en

Au début de l’informatique (début des années 70), les premiers à tenter l’aventure était des bricoleurs qui achetaient une machine non exploitable en l’état et devaient construire leur tour en bois, des fois souder des fils de cuivre…
Aujourd’hui ce n’est plus le cas, au pire, pour les plus bricoleurs, on peut acheter les éléments séparés et les assembler dans une tour en utilisant au mieux un tournevis.
Mais l’arrivée du raspberry Pi a su raviver cette flamme.

Un succès étonnant
Qui aurait pu croire qu’une micro carte peu performante utilisant un processeur ARM (et non x86) pouvait séduire autant de personnes.
Le produit est vendu non seulement nu (juste la carte), mais utilise qui plus est un processeur assez atypique pour un ordinateur: l’ARM et sans OS
Si l’on peut aisément comprendre que le produit puisse séduire les plus bricoleurs/curieux d’entre nous, même les créateurs était loin d’imaginer un tel succès.

Un OVNI dans l’univers informatique
On connaissait les laptops pour travailler en mobilité, les ordinateurs pour travailler avec de la puissance, les media center pour améliorer sa TV… mais le raspberry pi fait office d’OVNI
Si au premier abord, on peut trouver le produit fun et réserve aux curieux, beaucoup y ont trouvé leur compte dans de multiples domaines bien différent.
Un véritable écosystème s’est créé autour de ce produit atypique, certains proposent des boitiers, d’autres des accessoires, il suffit de tapper son doux nom dans google pour être submergé de résultats

Un premier atout: son prix
Commercialisé à moins de 30 euros, cette véritable carte mère d’ordinateur est accessible à chacun. Ce tarif permet de tenter l’aventure à moindre frais, mais ce n’est pas tout, il permet d’envisager d’en acheter en lot par exemple pour les écoles.

Un produit qui suscite l’intérêt
Vous avez du lire de nombreux billets sur cette carte, mais vous êtes loin d’imaginer l’engouement grandissant autour:
Au menu:

  • des magazines lui sont consacré magPI, PIAddict
  • des blogs spécialisés: framboise314,
  • un planet consacré
  • Des conférences Devoxx…
  • Des évenements organisés autour
  • des livres

*http://www.themagpi.com http://www.magcloud.com/browse/magazine/526151
*http://www.framboise314.fr
*http://planet.raspfr.org/
*Devoxx France 2013
*Au CERN en octobre 2013 https://cern-raspberrypi.eventbrite.fr/
*http://www.developpez.net/forums/d1385242/general-developpement/programmation-systeme/embarque…

Un raspberry pi pourquoi faire ?
Il y a deux types de clients pour ce produit: les premiers qui commandent en connaissance de cause, ils ont un projet et compte sur cette carte magique pour le réaliser
Et les autres, qui par curiosité, pour des raisons de prix attractif… passe le pas et se retrouve démuni en recevant leur colis.
Pour ces personnes là, on voit toutes les semaines des articles/billets vous proposer des idées d’utilisation, Korben en avait écrit un interessant http://korben.info/idees-raspberry-pi.html

Conclusion
Le raspberry pi est une bonne idée, un produit à fort potentiel qui ravive nos ames d’enfants et nos esprits bricoleurs, de plus de part son coté épuré, il a créé de facto un écosystème pour enrichir/compléter la bête.
J’espère si vous ne connaissiez pas ce produit, vous avoir donné envie de lire sur le sujet :)

Et vous, avez vous déjà commandé le votre, comptez vous le faire à long terme ? Ou n’êtes pas du tout intéressé par ce type de produit ?

Si la presse papier pouvait innover en imitant la VOD

C’est une idée intéressante, testée en suède depuis le mois de juin par la société Meganews.
Depuis quelques années, on peut lire des dirigeants de magazine/journaux papier se plaindre d’internet: se plaignant de voir leur ventes chuter.

Un point sur le contexte
Une chose à prendre en compte, c’est le risque que prennent les journaux/magazines à chaque numéro: ils doivent avoir une ligne éditoriale à la fois originale mais également tempéré pour essayer de vendre un maximum d’exemplaires.
Mais pour vendre, il faut d’abord produire et c’est là où ils préfèrent et incitent leur clients à s’abonner.
Les abonnées ce sont des exemplaires déjà vendus, alors que les kiosques c’est un pourcentage d’exemplaires de perdu.
Ils savent qu’ils vont produire plus que ce qu’ils vendront, mais ils doivent en même temps imprimer en masse pour bénéficier d’économies d’échelle.
Et ils doivent également produire pour être le plus visible possible sur un maxium de kiosques.

La presse spécialisée, la première impactée
Si vous souhaitez vendre un maximum il vous faut cadrer vos articles pour répondre au plus grand nombre.
Pour la presse spécialisée (informatique,graphisme,photo…) c’est encore un autre débat: ils savent qu’ils ont un public plus restreint et malgré tout doivent vendre leurs exemplaires plus cher:
Ils éditent moins d’exemplaires donc ne peuvent bénéficier d’économies d’échelles, et parce qu’ils éditent moins, ils gagnent moins d’argent avec les encarts publicitaires (elle dépend de l’audience)
C’est un cercle vicieux et non seulement ils savent qu’ils doivent vendre plus cher, limitant encore plus leur public (magazine GNU/linux/informatique autour de 6 euros)
Mais en plus ils doivent produire assez pour être visible dans un maximum de point de vente.
Et avec toutes ses contraintes, ils doivent susciter l’intérêt à chaque exemplaire pour ne pas rester avec trop d’exemplaires sur les bras.

Quand le physique s’inspire du numérique
L’idée ici, à la manière de la VOD (Vidéo à la demande), c’est de proposer d’imprimer le magazine/journal sur demande. Comme on télécharge un film/un podcast..
La société Maganews propose des bornes, où l’on sélectionne son produit et en un clic, on imprime notre produit.
Ainsi, tous les magazines spécialisés pourraient proposer leurs produits un peu partout sans prendre de risque. On pourrait même voir fleurir de nouveaux magazines qui profiteraient de ce mode pour se lancer en papier.
Combien de magazine existe et son diffusés en version pdf gratuitement ou non : phpSolutions, le magazine developpez (ici même), Full Circle (sur GNU/Linux)…

Conclusion
Si ce type de borne arrive en france, elles pourraient réconcilier la presse écrite avec les nouvelles technologies.
Qu’en pensez-vous, seriez vous client de ce type de produit ?
Et vous, êtes vous abonné, ou achetez vous de la presse spécialisée ?

Source:

http://www.influencia.net/fr/rubrique/check-in/marketing-progress,impression-demande-revolution-pour-presse-ecrite,112,3692.html

La réalité augmentée comme nouveau périphérique d’interaction ?

Depuis le début de l’informatique, on utilise le clavier d’abord pour saisir des lignes de commandes, puis avec l’arrivée des premiers logiciels de traitement de texte à saisir du texte.
Et ceci, malgré l’arrivée des interfaces graphiques toujours plus ergonomique, cela n’a pas évoluer: on utilise toujours un clavier physique pour saisir nos champs de saisies, rédiger nos courrier, faire des « raccourcis clavier » sous photoshop/gimp/maya/blender… et autres logiciels de DAO
Idem pour les logiciels de montages (et bien sur les jeux)
La souris, elle, n’est arrivée qu’au début des années 80 (même si elle fût crée dans les années 60), elle a permis d’améliorer grandement notre utilisation de l’ordinateur, en permettant de cliquer/cochez, déplacer des éléménts des curseurs… plus facilement.

Des périphériques de saisies qui n’évoluent plus
Mais ça fait tout de même 30 ans que ceux-ci nous accompagne, et à part ajouter quelque touches sur le clavier, des lumières sur l’un et des boutons/molettes supplémentaires sur le second, ils n’ont plus vraiment évolué depuis.

Dans le reste de la famille, tous ont évolué
Des écrans devenus ultra plat (face aux cathodiques d’antant), des unités centrales plus petites, des disques durs sans mécanique, du réseau sans fil…
Tous les autres composants/périphériques évoluent sauf nos bons vieux claviers/souris (mis à part le passage de la boule au laser…)
On a également vu nos écran devenir eux-même des périphériques de saisie avec l’arrivée et la démocratisation du tactile, certains edieur d’OS ont même fait évoluer leur interface dans ce sens.

Ne sous exploitons pas la puissance de la réalité augmentée
Il existe une technologie qui malheureusement comme le souflée a suscité au départ beaucoup d’idées pour finalement être aujourd’hui très sous exploitée: la réalité augmentée.
Celle-ci est utilisée aujourd’hui pour le monde ludique avec Kinect(microsoft), le marketing d’ Atol (qui permet d’essayer des lunettes en ligne), dans certains applications sur smarphone (on voit à l’écran la rue avec des indications supplémentaires comme le métro, les restaurants…) , ou dans de futurs produits comme les Google Glass
Mais aujourd’hui, avec le prix des webcam en chute libre et leur qualité grandissante, on pourrait utiliser cette réalité augmentée chez nous, dans notre quotidien :)

Et si on inventait un nouveau mode d’interaction
Il y a deux différentes façons d’utiliser cette technologie:
1. en ayant des éléments réels identifiés qui servirait d’interface:
2. en comptant sur la reconnaissance de nos mains pour interagir avec l’application

Première solution en utilisant des élements physiques reconnu dans nos applications.
Imaginez par exemple qu’en fonction de l’application que vous utilisez, vous pouviez sortir une plance A4 ou plus grand comprenant les boutons nécessaires pour décharger l’application de ceux-ci
Ainsi, au lieur d’user de raccourcis clavier, vous auriez des boutons avec des visuels/icones plus reconnaissable :)
C’est une manière de gagner de la place à l’écran et d’avoir votre bureau organisé comme vous l’entendez.
Pour rendre ceci plus modulable, on pourrait imaginez des boutons/icones aimantés, et ainsi posez des surfaces en metal ou simplement métalique sur votre bureau avec les boutons/icones/raccourcis disposés où vous le souhaitez.
Vous changez d’application ? pas de soucis, rangez cette plaque et prenez celle de l’autre application ;)

Deuximème solution: utilisez vos propre mains comme périphérique virtuelle: allez cliquez sur un icone, prenez et tourner un objet en 3d.
Quelques exemples:
En 3D:
Prenez un objet dans les mains et redimensionnez le avec vos deux mains, déposez le où vous le souhaitez, tourner le pour travaillez sur une partie précise, et user de votre souris quand vous souhaitez être plus précis.

En montage vidéo:
Prenez dans une main votre piste vidéo, pendant que dans la seconde vous activez un effet dessus.
Prenez votre piste a deux mains et redimensionnez la, voir posez la sur votre bureau pour la mettre de coté.

Je vous invite a regader ces vidéos pour voir ce qu’il est possible de faire:
http://cg.cs.uni-bonn.de/fileadmin/Downloads/Hand-Tracking/assembly-simulation.wmv
Ou celle-ci http://cg.cs.uni-bonn.de/aigaion2root/attachments/hybrid-cursor-video.avi

Conclusion
Vous avez pu voir ici des idées d’utilisation de la réalité augmentée comme un nouveau périphérique pour votre ordinateur.
Note: certaines vidéos date de 2009 (soit 4 ans) ce qui est énorme en informatique, depuis les webcam et nos processeurs ce sont encore amélioré, et l’on peut imaginer une meilleure précision ainsi qu’une meilleure analyse de nos mouvements plus fluide.
Note 2: souvent les démonstrations montre des mains levés pour manipuler des éléments de l’interface, nous avons bien conscience que ceci pourrait s’avérer gênant et fatiguant à l’usage. Il vaudrait mieux filmer nos mains à plat sur le bureau.

Personnellement je préferais mixer les deux modes d’utilisation: filmer le bureau qui contiendrai des élements physiques d’intéraction (boutons/raccourcis..) ainsi que la prise en compte de nos deux mains car le fait de pouvoir utiliser les deux en même temps, et de manière complémentaire serait un vrai plus.
Qui n’a jamais pensez ouvrir de sa main gauche un repertoire pour y coller de la main droite des fichiers ;)
C’est toujours un peu frustrant en 2013 de n’avoir que sa souris pour interagir à l’écran, rien que le fait d’en avoir deux (avec deux curseurs à l’écran) pourrait nous faire gagner du temps au quotidien :)
Après on peut imaginer pour optimiser la reconnaissance de nos mains, soit une ou plusieurs bagues à mettre, soit un simple gant, ou comme sur certaines démonstrations des doigtier de couleurs.
Retenez également que toutes ces idées ne demanderait que très peu d’investissement pour gagner en confort contrairement au tactile qui nécessite changer son écran entier :(

sources:
Realitée augmentée chez atol: http://www.opticiens-atol.com/collections-atol/realite-augmentee/index.php
L’application Metro Paris: http://www.metroparisiphone.com/
Une idée d’interaction avec nos interfaces http://cg.cs.uni-bonn.de/en/projects/markerless-vision-based-hand-tracking-for-interaction/

L’écran tactile peut-il se passer de clavier physique sur smartphone/tablette ?

Au début on utilisait uniquement des claviers physiques sur nos téléphones, puis, avec l’arrivée des smartphones, on a vu notament grâce à nokia voir une molette lateralle cliquable, puis blackberry avec sa petite boulle cliquable permet de faire évoluer une souris.
Depuis on a des interfaces tactiles qui nous simplifient la vie dans toutes nos applications sauf pour un point: la saisie de texte :(

L’écran tactile remplace le clavier/souris physique ?
Oui et non, si l’écran tactile, permet de remplacer la souris: on clique avec le doigt, on fait défiller/scroll… pour le clavier c’est un autre débat.
Le clavier a pour principal avantage d’être très productif/confortable, il permet de taper du texte de manière naturelle et rapide, ce qui n’est pas le cas du clavier tactile qui nous oblige a regarder les touches (car ne les sentant pas sous les doigts)

Des idées innovations qui pourrait faire évoluer les choses
tikinotes
Premièrement certains prennent le pari de modifier notre manière de saisir les lettres, comme tikinotes qui divise le clavier en groupe de lettres.
source: http://www.tikilabs.com/
Mais le principal défaut du tactile, c’est de ne pas « sentir » les touches sous les doigts: même si certains smartphone comme le Samsung S4 propose un retour « haptique » qui indique que l’on a bien cliqué sur une touche, on ne « sent » pas les touches autour et on a donc du mal a bien positionner ses doigts sur le clavier virtuel.

Et si il suffisait de faire « pousser » des touches sous les doigts ?
tactus
Non vous ne rêvez pas, la société Tactus travaille sur une technologie permettant de faire « sortir » des boutons de la surface en modifiant un fluide particulier.
L’idée est très bonne en effet et permet de palier au plus gros soucis du tactile ;)

Une vidéo vaut mieux qu’un pavé de texte, visionnez juste cette vidéo issu du CES de cette année pour vous faire une idée: La vidéo youtube de présentation

source: http://www.tactustechnology.com/

Conclusion
Dans ce billet je n’ai pas parlé des claviers additionnels, stylet.. (bluetooth ou autre), ce n’est pas l’objet, ici on parle bien de l’écran de tactile en lui-même.
Comme vous avez pu le voir, nous ne sommes pas au bout de nos surprises, et ces prochaines années nous réservent des innovations qui vous semble magique actuellement mais seront aussi banal pour nos enfants /petis enfants que le fait d’envoyer des photos vidéos par des ondes ;)

SARAH ou comment toucher du doigt le futur de la domotique ;)

headline-logoOn entend chaque année parler de domotique, les industriels nous promettent des frigo intelligent, une gestion intelligente de notre consommation électrique…
Mais qu’en est-il aujourd’hui ? On a effectivement beaucoup de produits à notre disposition permettant de contrôler nos lumières, chauffage… mais sans réel chef d’orchestre.

Présentation de SARAH
SARAH (Self Actuated Residential Automated Habitat) peut paraître au premier abord de la science fiction, car ce projet permet simplement de centraliser le pilotage de votre domotique à la voix mais aussi avec des gestes, des QR codes, une planification…
Si JP Encausse indique modestement sur son site que l’idée de SARAH est d’avoir une maison intelligente à l’image de la série EUREKA, le projet tient effectivement ses promesses.

Le logiciel est distribué sous licence opensource WTFPL* s’interface sur la Kinect* de Microsoft, et utilise cette brique matériel pour récupérer la voix / les gestes que vous faites.

*Note: vous pouvez utiliser un simple Micro à la place de Kinect si vous ne souhaitez pas utiliser la reconnaissance gestuelle
*WTFPL (Do What The Fuck You Want To Public License)

Mais ce n’est pas tout
Ce programme permet non seulement de piloter des objets domotique, mais également d’aller chercher des informations sur le web et les lire grâce à une synthèse vocale (horaires de cinéma, de bus…)
L’application est « portable » (pas d’installation) et la reconnaissance Microsoft est locale (pas de « PRISM effect »)

Petite parenthèse technique
SARAH fonctionne sur une architecture client/serveur (le client C# et le serveur en NodeJS)
L’idée est de proposer un framework aux presque non informaticien:
РLes plugins sont en JavaScript (le langage le plus utilis̩ sur GitHub)
– On ne code pas du C# juste du XML
Plus de détail sur l’architecture ici:
note: Il y a aussi un moteur de règles « Ã  la IFTTT »* pour faire communiquer les objets entre eux. Ainsi que d’autres « expérimentations » reconnaissance faciale, fond vert streamé en WebSoket, etc …

*IFTTT: IF This Then That http://en.wikipedia.org/wiki/IFTTT

Un projet de plus en plus populaire qui vit et auquel on contribue activement
Certains utilisateurs développent, ou vous même pouvez développer des plugins et les mettent à disposition de la communauté (si vous le souhaitez)
La liste impressionnante de plugins :
Pour information, 1500 téléchargements de la v2.8 et bientôt 400 personnes dans la communauté Google Plus

En savoir plus
Je vous invite à regarder cette vidéo de présentation du projet:
http://www.youtube.com/watch?v=YKBrISsg__E
Dans cette vidéo vous pourrez voir des choses aussi simple que demander l’heure à des actions plus interessantes comme obtenir la température d’une pièce, allumer/eteindre une lumière, jouer de la musique…

Conclusion
SARAH n’est pas un jeune projet qui se lance, il a déjà un an et continue d’être développé avec passion, il ne cesse d’évoluer et gagne vraiment à être connu
Le site : http://encausse.wordpress.com/s-a-r-a-h/

La mode des smart-montre

Patient 0: le téléphone portable
La révolution a commencé par nos téléphones, qui sont passés de simples module de communication (voix/sms) à de véritables petits terminaux très puissants.
Qui eut pu croire il y a 5 ans qu’il deviendrait naturel de recharger son portable tous les 2 jours ;)

Et si ce virus contaminait nos montres.
La montre que nous connaissons depuis des années qui nous affiche l’heure voir au mieux la date, pourrait gagner lui aussi en intélligence ;)
Sony, Apple et même Microsoft s’interesse très sérieusement à la question: si Sony proposera très bientot sa deuxième version de sa smartWatch, on entend beaucoup de rumeur concernant Apple et Microsoft.

Les contraintes ne sont pas les mêmes
Mais une montre n’est pas un portable, si dans le monde de la téléphonie, le client peut accepter des écrans toujours plus grand (évolution du concept de la phablet, augmentation de l’écran de l’iphone5…)
Les contraintes ne sont pas les mêmes: il faut un écran relativement petit pour ne pas avoir l’impression d’avoir un écran sur l’avant bras.
Ensuite une montre doit être plus robuste : on se cogne souvent l’avant-bras/le poingnet contre des portes/portiques… il faut donc un écran à toute épreuve, de préférence étanche (on enlève pas sa montre pour se laver les mains)

Quel intérêt d’une montre connecté
Il peut y avoir un grand avantage a lier sa montre à son smartphone, mais encore faut-il faire le bon compromis.
Il faut se demander ce qui serait utile d’avoir comme information minimale afin de compléter son martphone et non le remplacer.
Par exemple afficher ses notifications mais de manière simple: un simple icone/un nombre (twitter/mails/sms/appels manqués…)
Il peut être intéressant également de pouvoir appeler un contact: une simple liste cliquable/sélectionnable pour composer le numéro, utiliser ensuite son kit main libre.
Personnellement, je ne pense pas que le tactile soit intéressant sur ce type d’écran très petit, mieux vaut privilégier 2-3 boutons, voir une molette (haut/bas) et un bouton de validation.
Vous n’allez pas naviguer, ni faire défiler vos photos sur votre montre :)

Paramétrer des alertes
Une autre chose qui pourrait être très utile: créer des règles de notification afin par exemple de bipper/clignoter lorsque vous recevez un email très attendu d’un contact particulier (attente d’une réponse à une validation d’article…)

L’idée serait de limiter la sortie de son smartphone de sa poche.

Et vous seriez-vous utiliser par une montre intelligente ?

Mise à jour 23 juillet:Motorola rejoint la ronde ;)

Mise à jour 07 aout: une idée de ce dont je parlais: http://www.kickstarter.com/projects/hotsmartwatch/hot-watch-complete-smart-watch-w-revolutionary-pri-0