Le déclin d’Oracle ?

De récentes études montre l’inexorable déclin d’Oracle…

Dans une étude récente* sur l’utilisation des bases de données SQL et NoSQL, menée par l’entreprise Tesora, on note, sur la question de quels SGBDR sont actuellement utilisés en entreprise, les chiffres suivants :
– Microsoft SQL Server : 57 %
– MySQL : 40 %
– Oracle : 38 %
– IBM DB2 : 14 %
– PostgreSQL : 13 %
NOTA : le total est supérieur à 100%, les entreprises ayant souvent plusieurs SGBDR.

Une autre étude*** datant de mars 2014, menée par Information Week, intitulée « 2014 State of
Database Technology », montre les métriques suivantes :
Bases de donn̩es utilis̩es pour les missions les plus critiques (voir figure ci apr̬s) Р3 r̩ponses possibles :
– Microsoft SQL Server : 57 %
– Oracle : 38 %
– MySQL : 13 %
– IBM DB2 : 11 %
– Microsoft Access : 11 %
– PostgreSQL : 3 %

Oracle surpassé par SQL Server dans les fonctions d'entreprise les plus critiques

Oracle surpassé par SQL Server dans les fonctions d’entreprise les plus critiques

Bases de données en usage dans l’entreprise :
– Microsoft SQL Server : 75 %
– Microsoft Access : 48 %
– Oracle : 47 %
– MySQL : 37%
– IBM DB2 : 17 %
– PostgreSQL : 10 %

Il y a quelques années, Oracle était en tête dans des études similaires. Aujourd’hui Oracle est passé derrière SQL Server depuis quelques années, et même derrière MySQL détenu aussi par Oracle et parfois même derrière Microsoft Access !

Un déclin confirmé en France d’une part, par le nombre important de consultants ayants des difficultés à trouver des contrats, et d’autre part, par des tarifs journaliers en baisse.
Ainsi, au début des années 2000, un spécialiste Oracle décrochait facilement des journées de prestation pour des missions courtes avec un tarif généralement très supérieur au millier d’euros.
Aujourd’hui le prix de journée a été presque divisé par deux tant l’offre est importante et la demande est faible…

Autre élément contribuant au déclin d’Oracle : un prix de licence élevé, une forte complexité d’administration et une sécurité très en dessous de celle de SQL Server.
On constate dans les faits de nombreuses migrations de bases Oracle vers PostGreSQL, MySQL ou SQL Server. Plusieurs outils d’aide à la migration (assistants) ont vu le jour récemment.

* : étude Tesora « Database Usage in the Public and Private Cloud: Choices and Preferences, » menée auprès de 500 « répondants » du « North American developer communities » dans des entreprise qui se définissent elles-même comme adepte, dès les premiers temps, des nouvelles technologies et ayant adopté l’open source.
** : étude Information Week, intitulée « 2014 State of Database Technology » de mars 2014, auprès de 956 répondants destinée à déterminer le rôle des technologies de bases de données dans l’entreprise.

Autres études :

Embarcadero Technologies’ Database Survey Report (décembre 2010)

SQL Server Most Secure Database – Oracle Least Secure Database Since 2002 (septembre 2010)

Microsoft SQL Server 2012 Vs. Oracle: Customers Voting (septembre 2012)

Frédéric Brouard, alias SQLpro, ARCHITECTE DE DONNÉES
Expert  S.G.B.D  relationnelles   et   langage  S.Q.L
Moste  Valuable  Professionnal  Microsoft  SQL Server
Société SQLspot  :  modélisation, conseil, formation,
optimisation,  audit,  tuning,  administration  SGBDR
Enseignant: CNAM PACA, ISEN Toulon, CESI Aix en Prov.

L’entreprise SQL Spot
Le site web sur le SQL et les SGBDR

MVP Microsoft SQL Server

4 réflexions au sujet de « Le déclin d’Oracle ? »

  1. Avatar de alassanediakitealassanediakite

    Salut
    4sStylZ, j’ai dis « démontrez » pas « affirmez »!
    A moins que l’arithmétique ne change de loi, je ne vois pas comment une étude (sur une population donnée) dépasse 100%.
    Par ailleurs, votre affirmation donne une confusion entre « nombre d’instances de sgbd installée » et « nombre de sociétés utilisateurs ».
    Alors, une démonstration s’il vous plait.
    @+

    1. Avatar de 4sStylZ4sStylZ

      @alassanediakite Même pas eu le temps de répondre.

      NOTA : le total est supérieur à 100%, les entreprises ayant souvent plusieurs SGBDR.

      Effectivement, si l’entreprise A utilise un AS400 avec sa base compta sur IBM DB2, elle peut aussi avoir un site web e-commerce sur oracle…

Laisser un commentaire