SQL Saturday à Paris 2013 le 14 septembre 2013 – Rappel

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Il est temps de dévoiler un peu le contenu de la session que je présenterai au cours des SQL Saturdays et de faire par la même occasion une piqure de rappel Sourire

Je pense que le titre de la session est assez parlante : SQL Trace vs Extended Events … Les évènements étendues sont devenus avec SQL Server 2012 un outil de diagnostic extrêmement puissant mais pourtant je pourrais parier que la majorité des développeurs ou des DBA utilisent encore le profiler de SQL Serve car ce dernier reste encore très pratique à utiliser. Pourtant les possibilités du profiler sont loin d’égaler celles offertes par les évènements étendues et ce c’est que je tenterai de montrer lors de cette session.

Les sessions sont les évènements étendues ne sont pas nouvelles. David Baffaleuf ou encore Nicolas Souquet en ont parlé avant moi et le but ne sera pas de faire doublon avec leur excellent travail. La grande majorité de la session sera donc dédiée à une présentation concrète de cas pratique où les évènements étendues auront un grand intérêt !

En espérant vous voir nombreux Sourire

N’oublions les autres sessions très intéressantes présentées par Christophe Laporte avec IO Fusion ou encore celle présentée par Hugo Kornelis sur les index columstore pour la partie DBA … que du bonheur !

 

SQLSAT251_web_thumb1

 

David BARBARIN (Mikedavem)
MVP SQL Server

Détecter un basculement automatique avec SQL Server 2012 AlwaysOn

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Après avoir installé une infrastructure SQL Server 2012 AlwaysOn, il peut être intéressant d’être alerté lorsqu’un groupe de disponibilité basculement automatiquement d’un réplica à un autre pour une raison quelconque. Alors que pour les architectures en mirrroring nous avons built-in tout ce qu’il faut avec DATABASE_MIRRORING_STATE_CHANGE et des états en sortie qui nous permettent de savoir si un basculement manuel ou automatique a été effectué, c’est une autre paire de manche avec les infrastructures AlwaysOn. La documentation en ligne nous propose différentes outils comme  System Center, SQL Server Management Studio, les compteurs de performances ou encore Transact-SQL. Je rajouterai également PowerShell qui peut nous aider ici ou encore les outils tiers qui viendront compléter cette liste.

Voici une solution parmi d’autres. Pour ma part j’ai opté pour :

  • Une routine continue en T-SQL qui va chercher les changements d’états survenus sur les groupes de disponibilités présents sur un serveur sql. Si un changement est détecté un email est envoyé via databasemail aux personnes concernées
  • Un job SQL qui démarre et s’exécute lorsque le service de l’agent SQL Server démarre ou redémarre. Ce service est déjà monitoré par des outils tiers et si un problème survient au niveau de l’agent SQL l’information sera de toute façon remontée

 

icon_arrow Le code de la routine à intégrer

-- WORK TABLES
DECLARE @t_aag TABLE
(
   group_name SYSNAME NOT NULL,
   primary_replica VARCHAR(128) NOT NULL,
   primary_recovery_health NVARCHAR(80) NULL
);

DECLARE @t_aag_result TABLE
(
   [action] VARCHAR(50) NOT NULL,
   group_name SYSNAME NOT NULL,
   primary_replica_old VARCHAR(128) NULL,
   primary_replica_new VARCHAR(128) NOT NULL,
   primary_recovery_health NVARCHAR(80) NULL
);

INSERT @t_aag (group_name, primary_replica, primary_recovery_health)
SELECT [group_name], [primary_replica_new], [primary_recovery_health]
FROM [dbo].[dbi_alwayson_failover_logs];

WITH aag
AS
(
SELECT
    g.name AS group_name,
    primary_replica,
    primary_recovery_health_desc
    FROM sys.dm_hadr_availability_group_states AS ags
    JOIN sys.availability_groups AS g
    ON ags.group_id = g.group_id
)
MERGE dbo.dbi_alwayson_failover_logs AS t_aag
USING aag
ON aag.group_name = t_aag.group_name COLLATE Latin1_General_CS_AS_KS
WHEN matched AND aag.primary_replica != t_aag.primary_replica_new COLLATE Latin1_General_CS_AS_KS
THEN UPDATE SET event_time = CURRENT_TIMESTAMP,
                primary_replica_new = aag.primary_replica,
                primary_replica_old = primary_replica_new,
                primary_recovery_health = aag.primary_recovery_health_desc
WHEN NOT MATCHED BY TARGET
THEN INSERT VALUES (CURRENT_TIMESTAMP, aag.group_name, NULL, aag.primary_replica, aag.primary_recovery_health_desc)
WHEN NOT MATCHED BY SOURCE
THEN DELETE
OUTPUT $action, inserted.group_name, deleted.primary_replica_new, inserted.primary_replica_new, inserted.primary_recovery_health
INTO @t_aag_result;

SELECT
    group_name,
    primary_replica_new
FROM @t_aag_result
WHERE [action] = 'UPDATE'


-- Reset work table
DELETE FROM @t_aag;
DELETE FROM @t_aag_result;
GO

 

Le script fonctionne de manière suivante :

  • 2 tables de travail @t_aag et @t_aag_result qui vont respectivement contenir la configuration des groupes de disponibilités présents sur le serveur SQL et le delta éventuel dans une configuration existante (action = update) qui impliquerait un basculement dans notre cas
  • Une boucle continue de détection de basculement avec une temporisation de 10 secondes
  • 1 table [dbo].[dba_alwayson_failover_logs] qui contiendra une ligne de données pour chaque  basculement de groupes de disponibilité détecté. Une procédure stockée dbo.dba.alwayson_mail se servira ensuite de cette table d’historique pour l’envoi des emails.
  • Une instruction MERGE utilisée ici pour mettre à jour en continue la configuration des groupes de disponibilités sur le serveur SQL concerné (les ajouts, les mises à jour et les suppressions de groupes de disponibilités) avec insertion d’une ligne de données en cas de mise à jour du réplica primaire pour un groupe de disponibilité (when matched and aag.primary_replica <> t_aag.primary_replica)

 

icon_arrow Le code de la table d’historique

CREATE TABLE [dbo].[dbi_alwayson_failover_logs](
    [event_time] [datetime] NOT NULL DEFAULT (getdate()),
    [group_name] [sysname] NOT NULL,
    [primary_replica_old] [VARCHAR](128) NULL,
    [primary_replica_new] [VARCHAR](128) NOT NULL,
    [primary_recovery_health] [nvarchar](80) NULL
) ON [PRIMARY]

 

Je ne mets pas ici volontairement le code la procédure d’envoi d’email car elle est plutôt spécifique à notre environnement de script. La logique est assez simple et consiste simplement à :

  • 1- parcourir la table d’historique [dbo].[dba_alwayson_failover_logs] et vérifier les lignes de données non traitées par la routine d’envoi d’email.
  • 2- Mettre à jour la valeur de colonne sent_by_email à 1 une fois l’email envoyé.

 

Et vous comment faites-vous ?

Bonne détection de basculement !

 

David BARBARIN (Mikedavem)
MVP SQL Server

Gérer les erreurs générées par la commande DBCC CHECKDB dans un script T-SQL

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La vérification d’intégrité des bases de données s’effectue par la commande DBCC CHECKDB. Le résultat de cette commande est assez verbeuse par défaut et peut poser problème lorsque la vérification d’intégrité est  utilisé dans des scripts T-SQL personnalisés de maintenance par exemple.

 

Posons un peu le contexte et le pourquoi de ce billet. En réalité j’ai eu l’occasion de travailler (comme beaucoup je pense) sur la création de plans de maintenance "custom". L’idée a été de construire un jeu de script permettant de pouvoir gérer l’ensemble des tâches que l’on peut avoir à utiliser pour la maintenance des bases de données. Une de ces tâches concerne la vérification d’intégrité des bases. Cette vérification se fait à l’aide de la commande bien connue DBCC CHECKDB. Dans notre contexte l’idée est de pouvoir exécuter une tâche de maintenance et d’enregistrer dans une table de log les données suivantes :

  • Nom de la tâche
  • Nom de la base concernée
  • Durée de la tâche
  • Statut de la tâche (OK ou en échec)
  • Envoi par mail des tâches en échec à posteriori avec le détail de l’erreur

Ceci nous permet d’avoir une traçabilité des tâches de maintenance par la suite et pouvoir les consommer à des fins d’analyse.

Lorsque l’on scripte une vérification d’intégrité à l’aide de la commande DBCC CHECKDB on s’aperçoit rapidement que la gestion des erreurs liées à cette commande n’est pas triviale. C’est que nous verrons dans le cadre de ce billet.

 

icon_arrow Une sortie verbeuse

Voici la sortie d’une commande DBCC CHECKDB sur une base de données corrompue :

DBCC CHECKDB ('DemoCorruptMetadata')

DBCC results for ‘DemoCorruptMetadata’.
Service Broker Msg 9675, State 1: Message Types analyzed: 14.
Service Broker Msg 9676, State 1: Service Contracts analyzed: 6.
Service Broker Msg 9667, State 1: Services analyzed: 3.
Service Broker Msg 9668, State 1: Service Queues analyzed: 3.
Service Broker Msg 9669, State 1: Conversation Endpoints analyzed: 0.
Service Broker Msg 9674, State 1: Conversation Groups analyzed: 0.
Service Broker Msg 9670, State 1: Remote Service Bindings analyzed: 0.
Service Broker Msg 9605, State 1: Conversation Priorities analyzed: 0.
Msg 8992, Level 16, State 1, Line 1
Check Catalog Msg 3853, State 1: Attribute (object_id=1977058079) of row (object_id=1977058079,column_id=1) in sys.columns does not have a matching row (object_id=1977058079) in sys.objects.
Msg 8992, Level 16, State 1, Line 1
Check Catalog Msg 3853, State 1: Attribute (object_id=1977058079) of row (object_id=1977058079,column_id=2) in sys.columns does not have a matching row (object_id=1977058079) in sys.objects.
CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors not associated with any single object.
DBCC results for ‘sys.sysrscols’.
There are 872 rows in 9 pages for object "sys.sysrscols".
DBCC results for ‘sys.sysrowsets’.
There are 124 rows in 1 pages for object "sys.sysrowsets".
DBCC results for ‘sys.sysclones’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysclones".
DBCC results for ‘sys.sysallocunits’.
There are 138 rows in 2 pages for object "sys.sysallocunits".
DBCC results for ‘sys.sysfiles1′.
There are 2 rows in 1 pages for object "sys.sysfiles1".
DBCC results for ‘sys.sysseobjvalues’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysseobjvalues".
DBCC results for ‘sys.syspriorities’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syspriorities".
DBCC results for ‘sys.sysdbfrag’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysdbfrag".
DBCC results for ‘sys.sysfgfrag’.
There are 0 rows in 1 pages for object "sys.sysfgfrag".
DBCC results for ‘sys.sysdbfiles’.
There are 2 rows in 1 pages for object "sys.sysdbfiles".
DBCC results for ‘sys.syspru’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syspru".
DBCC results for ‘sys.sysbrickfiles’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysbrickfiles".
DBCC results for ‘sys.sysphfg’.
There are 1 rows in 1 pages for object "sys.sysphfg".
DBCC results for ‘sys.sysprufiles’.
There are 2 rows in 1 pages for object "sys.sysprufiles".
DBCC results for ‘sys.sysftinds’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysftinds".
DBCC results for ‘sys.sysowners’.
There are 14 rows in 1 pages for object "sys.sysowners".
DBCC results for ‘sys.sysdbreg’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysdbreg".
DBCC results for ‘sys.sysprivs’.
There are 136 rows in 1 pages for object "sys.sysprivs".
DBCC results for ‘sys.sysschobjs’.
There are 2180 rows in 29 pages for object "sys.sysschobjs".
DBCC results for ‘sys.syscolpars’.
There are 698 rows in 11 pages for object "sys.syscolpars".
DBCC results for ‘sys.sysxlgns’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysxlgns".
DBCC results for ‘sys.sysxsrvs’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysxsrvs".
DBCC results for ‘sys.sysnsobjs’.
There are 1 rows in 1 pages for object "sys.sysnsobjs".
DBCC results for ‘sys.sysusermsgs’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysusermsgs".
DBCC results for ‘sys.syscerts’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syscerts".
DBCC results for ‘sys.sysrmtlgns’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysrmtlgns".
DBCC results for ‘sys.syslnklgns’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syslnklgns".
DBCC results for ‘sys.sysxprops’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysxprops".
DBCC results for ‘sys.sysscalartypes’.
There are 34 rows in 1 pages for object "sys.sysscalartypes".
DBCC results for ‘sys.systypedsubobjs’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.systypedsubobjs".
DBCC results for ‘sys.sysidxstats’.
There are 130 rows in 1 pages for object "sys.sysidxstats".
DBCC results for ‘sys.sysiscols’.
There are 317 rows in 3 pages for object "sys.sysiscols".
DBCC results for ‘sys.sysendpts’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysendpts".
DBCC results for ‘sys.syswebmethods’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syswebmethods".
DBCC results for ‘sys.sysbinobjs’.
There are 23 rows in 1 pages for object "sys.sysbinobjs".
DBCC results for ‘sys.sysaudacts’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysaudacts".
DBCC results for ‘sys.sysobjvalues’.
There are 134 rows in 13 pages for object "sys.sysobjvalues".
DBCC results for ‘sys.syscscolsegments’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syscscolsegments".
DBCC results for ‘sys.syscsdictionaries’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syscsdictionaries".
DBCC results for ‘sys.sysclsobjs’.
There are 16 rows in 1 pages for object "sys.sysclsobjs".
DBCC results for ‘sys.sysrowsetrefs’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysrowsetrefs".
DBCC results for ‘sys.sysremsvcbinds’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysremsvcbinds".
DBCC results for ‘sys.sysxmitqueue’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysxmitqueue".
DBCC results for ‘sys.sysrts’.
There are 1 rows in 1 pages for object "sys.sysrts".
DBCC results for ‘sys.sysconvgroup’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysconvgroup".
DBCC results for ‘sys.sysdesend’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysdesend".
DBCC results for ‘sys.sysdercv’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysdercv".
DBCC results for ‘sys.syssingleobjrefs’.
There are 156 rows in 1 pages for object "sys.syssingleobjrefs".
DBCC results for ‘sys.sysmultiobjrefs’.
There are 107 rows in 1 pages for object "sys.sysmultiobjrefs".
DBCC results for ‘sys.sysguidrefs’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysguidrefs".
DBCC results for ‘sys.sysfoqueues’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysfoqueues".
DBCC results for ‘sys.syschildinsts’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syschildinsts".
DBCC results for ‘sys.syscompfragments’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syscompfragments".
DBCC results for ‘sys.sysftsemanticsdb’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysftsemanticsdb".
DBCC results for ‘sys.sysftstops’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysftstops".
DBCC results for ‘sys.sysftproperties’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysftproperties".
DBCC results for ‘sys.sysxmitbody’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysxmitbody".
DBCC results for ‘sys.sysfos’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysfos".
DBCC results for ‘sys.sysqnames’.
There are 100 rows in 1 pages for object "sys.sysqnames".
DBCC results for ‘sys.sysxmlcomponent’.
There are 100 rows in 1 pages for object "sys.sysxmlcomponent".
DBCC results for ‘sys.sysxmlfacet’.
There are 112 rows in 1 pages for object "sys.sysxmlfacet".
DBCC results for ‘sys.sysxmlplacement’.
There are 19 rows in 1 pages for object "sys.sysxmlplacement".
DBCC results for ‘sys.sysobjkeycrypts’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysobjkeycrypts".
DBCC results for ‘sys.sysasymkeys’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.sysasymkeys".
DBCC results for ‘sys.syssqlguides’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syssqlguides".
DBCC results for ‘sys.sysbinsubobjs’.
There are 3 rows in 1 pages for object "sys.sysbinsubobjs".
DBCC results for ‘sys.syssoftobjrefs’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syssoftobjrefs".
DBCC results for ‘sys.queue_messages_1993058136′.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.queue_messages_1993058136".
DBCC results for ‘sys.queue_messages_2025058250′.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.queue_messages_2025058250".
DBCC results for ‘sys.queue_messages_2057058364′.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.queue_messages_2057058364".
DBCC results for ‘sys.filestream_tombstone_2089058478′.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.filestream_tombstone_2089058478".
DBCC results for ‘sys.syscommittab’.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.syscommittab".
DBCC results for ‘sys.filetable_updates_2121058592′.
There are 0 rows in 0 pages for object "sys.filetable_updates_2121058592".
CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors in database ‘DemoCorruptMetadata’.
DBCC execution completed. If DBCC printed error messages, contact your system administrator.

 

On se rend vite compte que la quantité d’information qui nous intéresse ici reste négligeable par rapport à la quantité totale d’information produite en sortie par notre commande. Ici la commande DBCC CHECKDB a produit 162 lignes d’information alors que  moins de 10 lignes nous intéresse ici. Heureusement pour nous, nous pouvons jouer avec les options NO_INFOMSGS et ALL_ERRORMSGS pour limiter le nombre d’informations produites par DBCC CHECKDB. Pour rappel NO_INFOMSGS permet d’éliminer les messages d’information produites en sortie et ALL_ERRORMSGS permet d’afficher toutes les erreurs rencontrées lors d’une opération de vérification de bases de données. Par défaut seulement les 1000 premiers messages d’erreur sont affichés depuis SQL Server Management Studio.

 

icon_arrow Utilisation des options NO_INFOMSGS, ALL_ERRORMSGS

DBCC CHECKDB ('DemoCorruptMetadata') WITH NO_INFOMSGS, ALL_ERRORMSGS

 

Msg 8992, Level 16, State 1, Line 1
Check Catalog Msg 3853, State 1: Attribute (object_id=1977058079) of row (object_id=1977058079,column_id=1) in sys.columns does not have a matching row (object_id=1977058079) in sys.objects.
Msg 8992, Level 16, State 1, Line 1
Check Catalog Msg 3853, State 1: Attribute (object_id=1977058079) of row (object_id=1977058079,column_id=2) in sys.columns does not have a matching row (object_id=1977058079) in sys.objects.
CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors not associated with any single object.
CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors in database ‘DemoCorruptMetadata’.

 

On a ici bien réduit le nombre de lignes produites par notre commande DBCC CHECKDB avec l’affichage du détail des erreurs rencontrées et 2 messages d’information qui ne sont ni plus ni moins qu’un récapitulatif de ces erreurs.

 

icon_arrow Gestion de la sortie de la commande DBCC CHECKDB dans un script T-SQL

Après avoir limité le nombre d’information utiles comment nous en servir pour construire une logique de maintenance par script ? L’idée ici est simplement de pouvoir détecter un problème d’intégrité et de prévenir les personnes concernées (notamment l’équipe DBA) qu’un problème est survenu à ce moment là

A priori 2 voies d’exploitation évidentes peuvent être prises en compte :

  • On peut utiliser la variable @@ERROR et vérifier que celle-ci soit différente de 0
  • On peut utiliser les blocs de gestions d’erreur TRY CATCH

 

Avec la variable @@ERROR :

dbcc checkdb('DemoCorruptMetadata') WITH no_infomsgs, all_errormsgs;
IF @@ERROR  <>0    
BEGIN    
 print '';    
 print '--> error during dbcc checkdb';    
END

 

Msg 8992, Level 16, State 1, Line 1
Check Catalog Msg 3853, State 1: Attribute (object_id=1977058079) of row (object_id=1977058079,column_id=1) in sys.columns does not have a matching row (object_id=1977058079) in sys.objects.
Msg 8992, Level 16, State 1, Line 1
Check Catalog Msg 3853, State 1: Attribute (object_id=1977058079) of row (object_id=1977058079,column_id=2) in sys.columns does not have a matching row (object_id=1977058079) in sys.objects.
CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors not associated with any single object.
CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors in database ‘DemoCorruptMetadata’.
 
–> error during dbcc checkdb

 

La variable @@ERROR nous permet effectivement de pouvoir détecter les erreurs engendrées par la commande DBCC CHECKDB. Il suffit ensuite de coder la logique de maintenance qui nous intéresse. Cependant si on utilise notre script T-SQL dans un job SQL Server, les erreurs produites impliqueront une étape de job en échec. La question est donc de savoir ce résultat est attendu ou non ? Effectivement ce n’est pas parce qu’une commande DBCC CHECKDB produit une erreur qu’un job SQL Server doit forcément partir en échec. En réalité tout dépendra de la logique d’exécution globale concernée par ce script. On peut tout à fait traiter l’erreur de job et effectuer une surveillance sur l’état de ce job par envoi d’alerte ou via des outils tiers par exemple. On peut aussi vouloir enregistrer l’erreur sans que le job parte en échec, avec l’exécution d’étapes supplémentaires sans pour autant avoir une logique d’exécution complexe du style "si étape 1 échec –> aller à l’étape 3 sinon aller à l’étape 2 etc … A mon humble avis les jobs SQL Server ne sont pas vraiment désignés pour gérer des logiques complexes de workflow . Dans le cadre de notre script nous avons retenu une solution générique et simple : si une tâche génère une erreur alors celle-ci est enregistrée dans une table de log et l’information pourra être envoyé à posteriori par email. Le choix est laissé à l’utilisateur final. 

 

Avec le bloc de gestion d’erreur BEGIN TRY, CATCH :

BEGIN try    
 dbcc checkdb('DemoCorruptMetadata') WITH no_infomsgs, all_errormsgs;    
END try    
BEGIN catch    
 print '--> error during dbcc checkdb';    
END catch

 

CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors not associated with any single object.
CHECKDB found 0 allocation errors and 2 consistency errors in database ‘DemoCorruptMetadata’.

 

Comme on peut le remarquer le bloc de gestion TRY , CATCH ne va malheureusement pas nous être d’une grande utilité ici car les dernières lignes d’information produites par la commande DBCC CHECKDB empêchent notre bloc de gestion d’erreur de détecter les erreurs produites par notre commande DBCC CHECKDB quelques lignes plus haut.

 

Avons nous une autre alternative dans ce cas ? La réponse est oui. Il est également possible d’enregistrer les erreurs produites lors d’une vérification d’intégrité dans une table SQL en utilisant l’option TABLERESULTS de cette manière :

 

icon_arrow Utilisation de l’option TABLERESULTS

 

DBCC CHECKDB('DemoCorruptMetadata')
WITH NO_INFOMSGS, ALL_ERRORMSGS, TABLERESULTS

 

dbcc_checkdb_tableresults

 

Il suffit ici d’extraire les informations produites dans la table et de gérer sa propre logique de maintenance. Dans mon cas je remplis une variable de table avec le résultat de la commande DBCC CHECKDB et l’option TABLERESULETS et je vérifie qu’au moins une ligne existe pour détecter la présence d’une erreur (la commande DBCC CHECKDB ne produit aucune ligne d’erreur si aucun problème d’intégrité n’est détecté).  L’information est ensuite enregistrée dans une table de log avec le numéro d’erreur et sera envoyé par mail à postériori.

 

L’option TABLERESULTS est-elle là solution miracle ? Malheureusement non car la commande DBCC CHECKDB peut produire certaines erreurs propres à son exécution et qui stopper franchement le script en cours d’exécution. C’est le cas de certaines erreurs sévères rencontrés par la commande DBCC CHECKDB.

 

icon_arrow Gestion des erreurs liées à l’exécution même de la commande DBCC CHECKDB

Voici quelques cas où l’exécution de la commande DBCC CHECKDB provoquera une erreur grave et un arrêt net du script T-SQL en cours d’exécution.

 

- Après avoir corrompu la page PFS (page id = 1)  à l’aide d’un éditeur hexadécimal de ma base DemoCorruptMetada le script SQL se stoppera net avec le message d’erreur suivant :

Msg 0, Level 11, State 0, Line 0
A severe error occured on the current command. The results, if any, should be discarded

 

- De la même manière Après avoir supprimer une ligne dans la table système sys.syscolpars en redémarrant l’instance SQL Server en mode mono utilisateur et se connectant en mode administrateur dédié la commande DBCC CHECKDB génère le message suivant :

 

Msg 0, Level 20, State 0, Line 0
A severe error occured on the current command. The results, if any, should be discarded

 

Pour une description des niveaux d’erreurs voir la documentation en ligne SQL Server (section "Understanding DBCC errors messages"). Dans ce cas il faudra effectivement gérer l’erreur de manière différente. Dans mon cas au début de chaque tâche une ligne est enregistrée dans une table de log. Si le script T-SQL est arrêté a date de fin de la tâche ne sera pas renseigné. Un email est envoyé pour les cas suivants :

  • Le statut de la tâche est égale à false
  • Le statut de la tâche est inconnu ou la date de fin d’une tâche n’est pas renseignée

 

Bonne gestion d’erreur !!

David BARBARIN (Mikedavem)
MVP SQL Server